Valais : Les Bains de Saillon vont rouvrir et  embauchent à la pelle 

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ValaisLes Bains de Saillon vont rouvrir et  embauchent à la pelle

Un incendie avait contraint le groupe BOAS à fermer les Bains de Saillon, en 2020, puis à licencier 117 collaborateurs durant été 2021. L’établissement s’apprête à redémarrer ses activités et à engager 140 personnes.

Les Bains de Saillon vus du ciel en juin 2021.

Les Bains de Saillon vus du ciel en juin 2021.

20 minutes/François Mellilo

Une pleine page dans les offres d’emploi du «Nouvelliste» de mardi a fait beaucoup parler dans le Vieux-Pays. Les Bains de Saillon rouvriront le 20 décembre prochain et soufflent un vent de fraîcheur bienvenu sur le marché de l’emploi. Mais pas seulement. Les fournisseurs, les commerces environnants et les vignerons du coin poussent  également un ouf de soulagement.

Un lifting en profondeur

Comme le vieux chalet victime d’une avalanche dans la chanson, les Bains de Saillon ont été rebâtis plus beaux qu’avant l’incendie: les dalles autour des bassins ont été refaites, le fitness dispose d’un nouveau revêtement, l’installation acoustique a également été repensée et modifiée. Les Mayens du bien-être ont été rénovés et surtout, «nous avons installé un nouveau système de filtrage de l’eau avec un système dernier cri», détaille Dan Meylan, directeur général du complexe. 

L’effervescence qui entoure la future réouverture des bains, réjouit pleinement l’homme fort du lieu qui regrette toutefois que des retards dans la livraison des matériaux aient empêché une ouverture complète des installations. «Si on avait pu recommencer le 10 décembre plutôt que le 20 pour se remettre dans le bain (ndlr: sic!) avant les vacances, on n’aurait pas dit non!» sourit Dan Meylan.

Difficile de repourvoir tous les postes

Du côté des syndicats qui avaient milité sans succès auprès de BOAS et du Canton du Valais pour le maintien du chômage technique pour les anciens employés, on se réjouit bien évidemment de la réouverture du lieu. «Nous sommes contents que le groupe BOAS ait tenu sa promesse. C’est évidemment une bonne nouvelle pour les travailleurs. Toutefois, on regrette que notre proposition n’ait pas été suivie à l’époque. Cela aurait permis de maintenir les équipes, leurs dynamiques et leurs compétences en place et de gagner en efficacité à la réouverture. Dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, il y a une pénurie de main-d’œuvre. Ça va être compliqué pour BOAS de repourvoir tous les postes dans le délai imparti», estime Blaise Carron, syndicaliste chez Unia . 

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