Vaud: Des réfugiés ukrainiens roulent en voitures de luxe et touchent l’aide sociale

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VaudDes réfugiés ukrainiens roulent en voitures de luxe et touchent l’aide sociale

La Suisse a décidé de renoncer à forcer la vente des voitures des Ukrainiens, avant de leur accorder un soutien financier.

Les demandeurs d’asile ukrainiens ne sont pas forcés de vendre leur voiture (photo prétexte).

Les demandeurs d’asile ukrainiens ne sont pas forcés de vendre leur voiture (photo prétexte).

Pixabay

«Je ne comprends pas comment c’est possible. À chaque fois que je croise une voiture avec des plaques ukrainiennes, c’est une grosse bagnole que je ne pourrai jamais m’offrir. Et en plus, on leur file du pognon. Je ne trouve pas ça normal!» déplore un Vaudois. Il n’est pas rare d’entendre de tels témoignages, un peu partout en Suisse romande. Mais avant tout, il est important de rappeler que tous les réfugiés ukrainiens ne perçoivent pas forcément des aides. «L’aide sociale est versée à des fins de subsistance. Les personnes qui sont capables de subvenir à leurs besoins grâce à leur activité lucrative ou à leurs actifs disponibles ne reçoivent donc pas d’aide sociale», confirme le Secrétariat d’État aux migrations.

Dérogation jusqu’en décembre

Un cas particulièrement parlant nous a néanmoins été rapporté: un couple avec quatre enfants, qui touche mensuellement un peu moins de 4000 francs de la part de l’Établissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM). En parallèle, les parents roulent dans deux grosses voitures d’une valeur à neuf de plus de 100’000 francs chacune. Des bolides dont le simple entretien et les frais d’assurance seraient difficiles à assumer pour une famille suisse de classe moyenne.  «Concernant les véhicules, étant donné que ces séjours semblaient être très provisoires, et dans l’attente de perspectives quant à l’évolution du conflit en Ukraine et d’éventuels retours au pays des bénéficiaires au moyen de ces véhicules, il a été provisoirement décidé, à l’échelle de la Suisse, de ne pas en forcer la vente, ce jusqu’au 31 décembre 2022», explique l’EVAM.

De plus, les réfugiés ukrainiens n’ont pas besoin de prouver qu’ils sont dans le besoin. «L’EVAM met en place un entretien à leur arrivée visant à compléter une demande d’assistance, sur la base des déclarations effectuées sur l’honneur. Ces informations sont actualisées une fois par mois pour renouveler, ou non, l’assistance. Un suivi et des contrôles, par la suite, sont susceptibles de stopper l’assistance dès lors qu’ils démontrent que celle-ci n’est pas fondée», détaille l’EVAM.

Environ 250 Ukrainiens n’ont pas d’aide

Des milliers de véhicules importés

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