Genève: Grève des TPG levée, trams et bus reprennent la route

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GenèveGrève des TPG levée, trams et bus reprennent la route

Les employés des Transports publics ont obtenu une indexation «satisfaisante» de leur salaire. Dans la foulée, ils ont voté la fin de leur débrayage. La régie dit ne pas avoir cédé.

Les premiers trams ont à nouveau desservi le centre-ville en début d’après-midi, jeudi.

Les premiers trams ont à nouveau desservi le centre-ville en début d’après-midi, jeudi.

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L’offre de la direction des Transports publics genevois (TPG) était «présentable» pour les syndicats, elle a été jugée «satisfaisante» par les employés en grève depuis mercredi. Résultat: le personnel a voté à une très large majorité la levée du mouvement social, jeudi vers midi. Quasi à l’arrêt en matinée après un mercredi déjà fortement perturbé, le trafic sur le réseau des TPG reprendra progressivement dans l’après-midi. Le retour à la normale devrait être complet dès vendredi matin.

Pas tout l’argent d’un coup

Chauffeurs, mécaniciens et autres techniciens ont obtenu une indexation de 1,2% de leur salaire, comme ils le demandaient, alors que la régie proposait une hausse moitié moins importante. Mais l’augmentation sera versée à des échéances différentes, contrairement à ce que réclamaient initialement les collaborateurs et les syndicats.

«En clair, entre septembre et décembre, les rémunérations seront valorisées de 0,6% tandis que l'indexation pleine ne sera appliquée qu’à partir du 1er janvier 2023, résume Olivier Hählen, responsable de la région Ouest au syndicat transfair. Il aurait été très difficile d’obtenir davantage, raison pour laquelle nous avons accepté ce calendrier. L’important, c’est qu’à long terme, l’augmentation est acquise.» Le personnel s’est par contre contenté de la prime unique de 400 francs proposée par la direction, au lieu des 500 fr. exigés par les collaborateurs.

«On a eu raison de se battre»

«C’est un sacré pas pour l’avenir, s’est réjoui Fredo, contrôleur et chauffeur. Je suis bientôt à la retraite, mais pour les plus jeunes, c’est une très bonne chose. Le résultat montre qu’on a eu raison de se battre.» Une collègue acquiesce: «Je suis contente. Pour finir, on a obtenu ce qu’on voulait». La jeune femme imagine cependant que la grève pourrait crisper les relations avec la direction des TPG: «J'espère que non, mais je pense quand même que ce sera un peu le cas.»

«On n’a pas cédé», assure la direction 

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