Attaque au chalumeau à Lausanne: Les jours de la réceptionniste de l'hôtel ne sont plus en danger

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Attaque au chalumeau à LausanneLes jours de la réceptionniste de l’hôtel ne sont plus en danger

Une collaboratrice a été grièvement brûlée au visage et au torse, après qu’une femme lui a bouté le feu. Des mesures de sécurité avaient déjà été renforcées dans l’hôtel en début de semaine.

«Les jours de la victime ne sont plus en danger. Il ne sera donné aucune information supplémentaire sur l’instruction pénale en cours», se contente de répondre Sébastien Jost, porte-parole de la police lausannoise, au surlendemain de l’attaque qui a eu lieu au Swiss Wine Hotel, à la rue Caroline. Mercredi, une quadragénaire, qui avait déjà été signalée à la police par le personnel de l’hôtel, a aspergé une réceptionniste avec un liquide inflammable, avant de lui bouter le feu à l’aide d’un chalumeau. Cette dernière a été grièvement brûlée au visage et au torse.

«Toute l’équipe est chamboulée, chacun à sa manière, et vous devez d’ailleurs l'entendre à ma voix… On est une grande famille… On pense à elle et on se réjouit de la serrer dans nos bras», a confié, jeudi, Eric Fassbind, directeur de l’établissement lausannois depuis 2000. Un soutien psychologique a été mis à disposition du personnel par la police. 

Des mesures de sécurité?

Pour rappel, l’assaillante avait été repérée plusieurs fois dans l’hôtel lausannois avant de passer à l’acte. Elle avait l’habitude de venir prendre son petit déjeuner sans passer par la réception, et lorsque le personnel lui demandait son numéro de chambre, celle-ci devenait alors agressive, n’hésitant pas à insulter les gens, avant de filer. 

Eric Fassbind, explique qu’en début de semaine déjà, des mesures ont été prises, de sorte à ce que l’issue de secours, par laquelle s’était introduite la pique-assiette lundi, ne puisse plus s’ouvrir depuis l’extérieur. 

Quant à la violente agression dont a été victime une de ses collaboratrices, et les éventuelles mesures visant à renforcer la sécurité du personnel, le directeur répond: «Cela aurait pu se passer à n’importe quel guichet. Faudrait-il pour autant présenter un badge partout et avant chaque entrée? Non. Comme ce n’est pas une solution de fermer les portes de l’hôtel en journée, comme c’est le cas la nuit.»

L’auteure de l’agression aperçue dans d’autres hôtels

Pas plus de filouteries

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