Le TCS combattra en justice la généralisation du 30 km/h à Genève

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GenèveLe TCS combattra en justice la généralisation du 30 km/h

Le plan de l’État contre le bruit routier est attaqué par l’association qui représente les automobilistes.

Le credo de l’État: limiter la vitesse à 30 km/h au lieu de 50 km/h permet de diviser par deux le bruit ressenti.

Le credo de l’État: limiter la vitesse à 30 km/h au lieu de 50 km/h permet de diviser par deux le bruit ressenti.

ZSZ

Genève n’échappera pas à un bras de fer sur la généralisation du 30 km/h sur ses routes. Jeudi, le TCS a dit sa volonté de recourir contre l’arrêté adopté lundi par le Conseil d’État. Celui-ci, suivant son plan de lutte contre le bruit routier, a listé quelque 450 rues, routes, avenues, chemins, etc. (certains cités dans plusieurs catégories) où la vitesse sera bridée, selon ce principe: 30 km/h jour et nuit dans l’hypercentre, les quartiers et les localités, y compris sur plusieurs grands axes; 30 km/h la nuit seulement dans la ceinture urbaine et le U lacustre.

La crainte d’une saturation des petites rues

Or, pour le président du TCS François Membrez, «il faut absolument laisser les axes structurants à 50 km/h jour et nuit. Respecter la hiérarchie du réseau est important. Nous craignons une saturation des petites rues: si la vitesse est la même partout, les gens iront au plus court.» Le TCS demandera donc à la justice que 48 axes structurants («un terme qui figure justement dans la loi», note son directeur Yves Gerber) soient maintenus à 50 km/h.

L’État, lui, estime que la hiérarchie du réseau ne prévoit aucune vitesse réglementaire; et surtout que les axes structurants étant principalement dédiés au transport professionnel, ce n’est qu’en journée qu’y rouler à 50 km/h est utile.

La bataille devrait durer. «Deux ans et demi après les aménagements Covid provisoires, on est encore en procédure, observe Yves Gerber. On en a encore pour un moment…»

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