DurabilitéLa prof militante à la tête d’une gigantesque étude sur la décroissance
Un groupe de recherche européen, codirigé par Julia Steinberger et financé à hauteur de 10 millions d’euros, proposera des pistes pour réduire massivement l’utilisation de ressources et d’énergie.
Activisme et recherche scientifique vont main dans la main pour cette experte en climat à l’Université de Lausanne, connue pour avoir corédigé le dernier rapport du GIEC mais aussi pour avoir bloqué la circulation à Berne avec les militants de Renovate Switzerland. Julia Steinberger vient d’être nommée à la tête du projet REAL pour un «deal postcroissance», financé à hauteur de 10 millions d’euros sur six ans par une bourse européenne, révèle «24 heures». Elle partage ce poste avec deux chercheurs de Barcelone.
La mission de ce groupe de recherche, le plus gros du monde dans ce domaine avec bientôt une trentaine d’experts, est d’établir une feuille de route politique pour «sortir l’humanité de l’impasse climatique» en explorant la piste de la décroissance, explique-t-elle. Il doit permettre de «parvenir à des réductions spectaculaires de l’utilisation de l’énergie et des ressources», précise le journal. Plusieurs collectivités à travers le monde, dont le canton de Vaud et les villes de Vevey et de Genève, ont déjà signalé leur intérêt pour ses résultats.
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