Des suisses aux funérailles royales«On était obligées d’aller à Londres ce week-end, c’est historique!»
De nombreux romands ont pris leurs billets d’avion pour se recueillir devant le cercueil de la reine ou vivre ses obsèques de l’intérieur. Témoignages.
«On est parti sur un coup de tête, on s’est dit «on y va? – chiche!», et on a pris les billets», raconte Bastien, 32 ans. Ce Lausannois de 32 ans s’est décidé le soir même de l’annonce du décès d’Elisabeth II: il passera le week-end avec une amie à Londres, tentera d’aller voir le cercueil royal, et de s’approcher de l’Abbaye de Westminster où auront lieu les funérailles. «J’y vais plutôt pour l’Histoire, mais j’aime bien la famille royale, surtout depuis le mariage de 2015», explique-t-il.
Il n’est pas le seul à avoir été attiré dans la capitale britannique par l’ampleur de l’événement historique. «C’est la dernière monarque de cette ampleur, on ne va pas revivre un événement comparable de sitôt, même quand ce sera le tour du Roi Charles», estime Pierre. Ce Fribourgeois de 49 ans utilisera son seul jour de congé lundi pour faire un aller-retour dans la journée, pour «vivre ça avec les gens, dans la foule, même si je ne vois rien».
Trop fan pour rater ça
Lisa et sa cheffe, elles, ont pris le pari inverse: elles partent vendredi mais ne resteront pas lundi, car «on est petites, donc apercevoir un bout de cercueil entre deux têtes ça ne vaut pas la peine». Mais elles ne pouvaient pas ne pas y aller, explique cette Fribourgeoise de 27 ans. «C’est ma directrice, on n’est jamais parties ensemble, mais on est fan toutes les deux de cette grande dame. On était obligées d’y aller. On nous dit qu’on est complètement tarées, mais je suis contente de pouvoir vivre ça!» Aller voir le cercueil est un incontournable pour elles, «mais on a vu que la file pouvait durer jusqu’à 36h… Notre limite c’est 12h d’attente, on est pas prêtes à passer la nuit dehors!»
Pour Julien, c’est les racines qui ont vibré: il emmènera par surprise son père, Ecossais d’origine et fan de la couronne. «Je sais que ça lui tenait à cœur de participer à ce rassemblement. Ce sera plein d’émotion c’est sûr.» Le Neuchâtelois de 26 ans est parvenu à trouver un hôtel près de Westminster: «J’ai déjà fait un nouvel an à Londres, je sais que les métros sont coupés dès qu’il y a trop de monde, il faut pouvoir le faire à pied. On trouvera bien un écran géant quelque part non loin de l’abbaye.»
Prise dans l’Histoire malgré elle
Vols complets, métros coupés
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