Avalanche en Savoie: 4 étudiants norvégiens périssent

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Alpes françaisesQuatre étudiants norvégiens tués par une avalanche en Savoie

Un drame s'est produit mercredi sur la face ouest du signal du Petit Mont-Cenis, mais l'âge des victimes n'a été dévoilé que ce jeudi par les autorités norvégiennes.

Le signal du Petit Mont-Cenis, en Savoie, où a eu lieu l'avalanche.

Le signal du Petit Mont-Cenis, en Savoie, où a eu lieu l'avalanche.

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Les quatre skieurs norvégiens qui ont péri mercredi dans une avalanche dans les Alpes françaises étaient des étudiants du nord du pays, a annoncé jeudi la police norvégienne. Ils faisaient partie d’un groupe de sept Norvégiens âgés «de 22 à 36 ans», a précisé pour sa part le procureur d’Albertville, Benoît Bachelet, dans un communiqué.

Le groupe a été pris dans une avalanche alors qu’il avait entrepris l’ascension à ski de randonnée de la face ouest du signal du Petit Mont-Cenis, en Savoie, dont le sommet culmine à 3162 m, selon le magistrat.

Trois femmes du groupe indemnes

La coulée de neige a enseveli trois hommes, dont le décès a rapidement été constaté par les secours, et une femme, retrouvée en arrêt cardiorespiratoire grâce à son appareil DVA (détecteur de victimes d’avalanches) et qui est décédée peu après avoir été héliportée à l’hôpital de Grenoble, a précisé le procureur.

Les trois autres femmes membres du groupe sont indemnes et ont été prises en charge par la cellule départementale d’urgence médico-psychologique, a-t-il encore indiqué, ajoutant qu’une enquête «en recherches des causes de la mort» a été confiée à la CRS Alpes.

Élèves d'une école post-secondaire

La police norvégienne a également précisé que les quatre personnes décédées étaient des élèves d’une école post-secondaire ou «folkehøgskole» d’Alta, ville du nord de la Norvège. Sans équivalent en France, une «folkehøgskole» est une école post-secondaire, mais non universitaire, qui accueille des jeunes généralement âgés entre 18 et 25 ans.

«Nos pensées vont aux proches. C’est un événement profondément tragique», a déclaré le recteur de l’école, Andreas Granerud, cité par le journal local «Altaposten». Les familles des victimes ont été informées, a précisé la police norvégienne.

(afp/rk)

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