Amel Bent: «La blessure de l'enfant ne se referme pas»

Publié

Amel Bent«La blessure de l'enfant, ça ne se referme pas»

La chanteuse Amel Bent s'est confiée sur son passé difficile. Alors qu'elle n'avait que 3 ans, son père a quitté le foyer familial.

La chanteuse française Amel Bent, 39 ans, est maman de trois enfants.

La chanteuse française Amel Bent, 39 ans, est maman de trois enfants.

IMAGO/ABACAPRESS

Si elle mène une brillante carrière depuis plus de vingt ans, Amel Bent a eu une enfance particulièrement difficile. Invitée dans l'émission «Dans le rétro», le 19 mars, la chanteuse de 39 ans, révélée dans «Nouvelle Star», en 2004, s'est confiée à cœur ouvert sur son passé familial.

Alors qu'elle n'avait que 3 ans, son père a quitté le foyer. Son départ l'a profondément marquée. «L'enfant, en soi, il reste toujours blessé par le manque et par l'incompréhension. Donc, on peut comprendre avec son cerveau d'adulte, mais la blessure de l'enfant, moi, je pense que ça ne se referme pas», a-t-elle expliqué. La rupture de ses parents a pesé lourd sur ses frêles épaules: «Moi, je suis une enfant, donc je n'ai pas choisi que les gens se mettent ensemble et se séparent. Mais c'est vrai que j'ai porté ce chagrin-là toute ma vie, alors que j'y suis absolument pour rien.»

Une maman très présente

Malgré cette épreuve, Amel s'est toujours sentie soutenue par celle qui l'a mise au monde. «Quand on se retrouve seule avec une maman dans des conditions un peu compliquées, on compte l'une sur l'autre», s'est rappelée la Française. Sa mère d'origine marocaine a tout fait pour lui offrir la meilleure vie possible, mais elle ne lui a jamais caché leurs difficultés financières: «Malgré l'écart d'âge, ma mère a fait le choix de toujours tout m'expliquer, pour pas que je sente d'injustice. Elle n'a pas laissé de place au non-dit.»

Et l'interprète de «Ma philosophie», qui a toujours voulu être chanteuse, d'ajouter: «À 4-5 ans, je savais ce que ma mère gagnait. Ça veut dire que quand elle ne pouvait pas m'acheter le cadeau d'anniversaire ou de Noël que je voulais, je ne lui en ai jamais voulu parce que je savais très bien ce qu'elle gagnait et je savais à quel point c'était peu. Et donc, au vu du peu qu'elle m'offrait, pour moi, c'était une reine et elle avait fait un sacrifice exceptionnel.»

Ton opinion

13 commentaires
L'espace commentaires a été desactivé