Vaud: Avoir tiré le mauvais loup n’entraînera pas de conséquences

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VaudAvoir tiré le mauvais loup n’entraînera pas de conséquences

Après analyse, le Canton de Vaud a expliqué que l’un des deux individus abattus n’appartenait pas à la meute du Marchairuz, que visait pourtant l’autorisation de tirer. Berne ne s’en offusque pas.

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Les loups ont été tirés à la suite d’observations réalisées de nuit sur des animaux en mouvement (photo prétexte).

Les loups ont été tirés à la suite d’observations réalisées de nuit sur des animaux en mouvement (photo prétexte).

Pixabay

Lorsque une autorisation de tir est délivrée pour réguler la présence du loup, un certain nombre de critères sont établis. Or, si les gardes-faune vaudois devaient en principe tirer deux louveteaux de la meute du Marchairuz, l’un des individus abattus en mars dernier n’en faisait pas partie. Pour se justifier, le Canton a expliqué que la décision de tirer se prenait sur la base d’observations réalisées de nuit sur des animaux en mouvement. À noter aussi que l’autorisation de tirer arrivait à son terme. Il ne restait donc plus que quelques jours pour tuer légalement deux loups.

Contacté par «24 heures», l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) annonce que cette erreur n’entraînera aucune conséquence. Ni pour le Canton de Vaud ni quant à sa stratégie de régulation. Berne souligne aussi que les critères imposés sont avant tout des recommandations, le plus important étant d’épargner le couple de parents, dont dépendent les plus jeunes louveteaux. À noter qu’une situation analogue s’est produite en Valais. «Dans les deux cas, les circonstances de ces tirs effectués par les gardes ont correspondu à l’autorisation cantonale. Ni l’âge ni l’origine des loups abattus n’étaient prévisibles pour les gardes», estime l’OFEV.

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