Moins payé qu'une femme, il saisit la justice et prend une amende

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BâleMoins payé qu'une femme, il saisit la justice et prend une amende

Un psychologue bâlois estimait être victime de discrimination salariale par rapport à une collègue mieux payée. La justice l'a sanctionné pour procédure abusive.

Le psy évoque une discrimination salariale anti-hommes, la justice ne veut rien entendre.

Le psy évoque une discrimination salariale anti-hommes, la justice ne veut rien entendre.

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L'égalité salariale est souvent évoquée en Suisse pour dénoncer les écarts de salaire en défaveur des femmes. Mais cette fois, c'est un homme qui s'estimait lésé par rapport à une collègue occupant un poste similaire. Sauf que la justice l'a débouté.

Il se dit discriminé en tant qu'homme

Sylvan P.*, nommé ainsi par le «Basler Zeitung» du jour, touchait 125'000 francs par an pour un poste à la Psychiatrie de Bâle-Campagne. Un an après son embauche, il découvre qu'une collègue gagne 19'000 francs de plus que lui. Il saisit alors la justice, estimant être victime de discrimination en raison de son sexe.

Sauf que sa collègue était en poste depuis cinq ans et avait dix ans de plus que lui au moment de son embauche, justifiant ainsi l'écart salarial, selon la justice. Elle a donc jugé sa plainte infondée, rappelant que l'ancienneté est un critère tout à fait objectif. Et pour enfoncer le clou, les juges ont estimé que la démarche du Bâlois relevait d'une «procédure abusive» et lui ont infligé une amende de 500 francs.

*Prénom d'emprunt

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