Balélec 2025Pépites du rap, electro vénère et l'espoir Marie Jay à l'affiche
Le festival préféré des étudiants tape jeune dans sa prog. Favé et Ziak feront sauter la Grande Scène. Ailleurs, on dansera sur de l'electro bien lourde, mais pas que.
Ça va transpirer sec cette année dans les travées de l'EPFL, pour la 43e édition de Balélec. Le festival estudiantin, qui ouvre le bal des plus grands le 9 mai prochain, a en tout cas décidé de mettre l'accent sur des shows hyper énergiques.
Sur la Grande Scène, les étoiles montantes du rap français Favé et Ziak sont attendues au tournant. «Bad bitch voudrait qu'on s'accorde, que j'm'occupe de son corps»: sûr que le public sera en fusion avec le jeune rappeur du 95 quand il entonnera son hit «Urus», certifié single de diamant. Juste avant, le Français Aupinard chauffera l'ambiance avec sa «bossa nova» adoubée par la génération TikTok. Idéal pour un cocktail au soleil couchant.
Electro hardcore en embuscade
Pour ceux qui préfèrent l'electro, deux scènes seront à l'honneur cette année. La RedOx pour les plus underground, capables d'enchaîner cinq shows sans la moindre pause, et la Crytsal pour une «transe solaire et rythmée». Sur la première, honneur aux artistes féminines, avec Elina, Estella Boersma, JOWI et Hysta. Sur la seconde, on écoutera La Magouille, Arman John, Faster Horses et Angelic Devils.
La Lausannoise Marie Jay explose et va connaître une année 2025 bien remplie.
20min/François MelilloQuant à la scène Azimuts, elle mettra en lumière les talents «novateurs», dont la coqueluche du moment, la Lausannoise Marie Jay, gagnante des Tataki Awards 2024, qui jouera à domicile aux côtés de Ele A, Shoki287 et Ad Infinitum. La Vaudoise sort d'une tournée au Canada et surfe sur la vague du succès de son premier EP, «Trotinette».
Au total, 15'000 festivaliers sont attendus sur le campus pour faire la noce. Et comme chaque année, le stand infirmerie risque bien d'être pris d'assaut par les jeunes fêtards victimes de leur excès d'enthousiasme. La billetterie ouvre le 20 mars à l'EPFL, et le 24 mars en ligne.
«Le meilleur bar, c'est le valaisan», juraient les festivaliers l'an dernier.
20min/Gabriel Nista