Bus sans chauffeur et sur appel: une première mondiale

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GenèveBus sans chauffeur et à la demande, via une application

Les TPG exploiteront des navettes autonomes sur le site hospitalier de Belle-Idée. Les usagers pourront faire appel à ce transport en utilisant leur smartphone. Les tests débuteront à la fin du mois.

Ce bus sans chauffeur devrait être mis en service fin août sur le site des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) de Belle-Idée. Le véhicule peut accueillir 15 personnes.

Ce bus sans chauffeur devrait être mis en service fin août sur le site des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) de Belle-Idée. Le véhicule peut accueillir 15 personnes.

TPG 

Un véhicule sans conducteur fera bientôt du porte à porte sur le site de l’hôpital psychiatrique de Belle-Idée, à Thônex (GE). Particularité: le transport se fera à la demande, en utilisant une application dédiée. Ce système est une première mondiale pour un service public, selon les TPG, les HUG et l’Université de Genève, qui collaborent sur ce projet. Aujourd’hui, des bus automatisés sont déjà en service à Meyrin (GE), Marly (FR) ou encore à Sion (VS). «Mais il s’agit de lignes avec des horaires et des parcours fixes, précise François Mutter, porte-parole des Transports publics genevois. Là, ce sera un service personnalisé, en quelque sorte, qui utilisera la géolocalisation.»

La navette sans chauffeur, qui peut accueillir 15 personnes – des patients ou des visiteurs – effectuera des trajets de quelques centaines de mètres seulement, sur le site de Belle-Idée. Par mesure de sécurité, un opérateur TPG sera toujours à bord pour pallier au moindre problème. Les tests débuteront à la fin du mois. L’exploitation à proprement parler est prévue dès la fin août prochain.

Projet à l’échelle européenne

Le lancement de ce nouveau projet de transports publics sans chauffeur a reçu le feu vert de la Confédération. Il fait également partie du programme du consortium européen AVENUE (Autonomous Vehicles to Evolve to a New Urban Experience), piloté par l’Université de Genève.

Son budget de 20 millions d’euros est principalement couvert par la Commission européenne. Il compte seize partenaires en tout, dont cinq suisses. Parmi eux, des entités genevoises mais aussi une start-up fondée par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

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