«Ça vaut toujours la peine d'éteindre la lumière»

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Energie«Ça vaut toujours la peine d'éteindre la lumière»

Notre expert, Dr Energy, explique pourquoi il n'est jamais vain d'arrêter l'éclairage quand on part en pause au bureau.

Pause-café au bureau: tous les collaborateurs quittent leur place de travail et se rendent à la cafétéria. Pendant ces quelques instants de détente, faut-il arrêter l'éclairage de la pièce (tubes fluorescents)? D'un point de vue énergétique, à partir de combien de minutes vaut-il la peine d'éteindre l'éclairage de sa place/son local de travail? – Daniel, de Steffisburg (BE)

Cher Daniel,

Les contes ont ceci de particulier qu'ils sont répétés et transmis de génération en génération sans jamais tomber dans l'oubli. Peu importe que leur contenu soit partiellement «réel» ou purement «fictif». C'est dans cette deuxième catégorie que l'on peut également ranger la croyance selon laquelle il est inutile d'éteindre les lumières fluorescentes pour un court laps de temps.

Les tubes fluorescents – comme du reste les lampes à basse consommation, qui fonctionnent exactement de la même façon du point de vue technique – présentent un grand avantage: ils consomment environ six fois moins d'électricité, pour produire la même quantité de lumière, que les lampes halogènes. Lorsque l'on enclenche des lampes fluorescentes, le flux lumineux s'active via un «dispositif d'allumage». L'énergie nécessaire à ce processus d'allumage est très faible. Voilà pourquoi on économise de l'énergie même si la lumière n'est éteinte que durant quelques brefs instants.

«Au moment de l'achat, lire ce qui est écrit en petits caractères»

Il y a toutefois un petit «mais»: malheureusement, les lampes fluorescentes et les lampes à basse consommation ne sont pas «résistantes à la commutation» à volonté. Ces lampes ne supportent pas d'être allumées/éteintes à tout bout de champ. Lorsqu'une alternance ON/OFF incessante ne peut être évitée, on doit donc préférer les lampes qui ont une grande capacité de résistance à la commutation (i.e. supportent de nombreux cycles de commutation). On peut citer comme exemples les cages d'escalier ou les toilettes publiques. La capacité de commutation est généralement indiquée sur l'emballage. Elle constitue un important indice de qualité. À l'achat d'une lampe, il vaut la peine de lire les passages écrits en petits caractères. Les différences sont surprenantes.

Souvent, lorsque nous arrivons au bureau le matin, il y a encore trop peu de lumière et nous devons allumer l'éclairage. Les heures passent et la luminosité augmente. Mais la lumière reste enclenchée. Compréhensible, d'une certaine manière: nous devons en effet nous concentrer en premier lieu sur le travail, non sur l'éclairage. Nous devrions toutefois éteindre la lumière au plus tard au moment où nous prenons la pause-café. Après celle-ci, la lumière peut la plupart du temps rester éteinte. Pour toutes les personnes travaillant dans un bureau, on devrait appliquer la règle suivante: la personne qui quitte la salle en dernier doit toujours éteindre la lumière. (20 minutes)

L'Energy Challenge 2016 est une campagne nationale lancée par Suisse énergie et l'Office fédéral de l'énergie. Elle traite des sujets liés à l'efficience énergétique et aux énergies renouvelables. En tant que partenaire média, «20 minutes» se penchera sur la thématique durant six mois avec des graphiques, des reportages et des interviews.

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