Camille Lou: «Enfant, je rêvais de spectacle, de féerie»

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Camille Lou«Enfant, je rêvais de spectacle, de féerie»

Camille Lou prête ses traits à l'iconique Natacha dans un préquel, en salle le 2 avril, qui raconte comment l'héroïne de BD a atteint son idéal: être hôtesse de l'air.

De passage à Lausanne, Camille Lou s'est aussi prêtée de bonne grâce à notre «interview iPad».

François Melillo

C'est l'une des héroïnes de BD les plus iconiques: Natacha. Née en 1970 dans le magazine «Spirou», la célèbre hôtesse de l'air revit au cinéma, dès le 2 avril 2025. L'actrice et chanteuse Camille Lou – vue dans les séries «Le Bazar de la Charité», «Cat's Eyes» ou encore «Je te promets» – lui prête ses traits. Ce préquel, réalisé par Noémie Saglio («Connasse», sur Canal+), accompagne l'héroïne au casque blond à la poursuite de son idéal de vie. Et Camille, à quoi rêve-t-elle? Nous l'avons soumise à notre interview thématique.

Enfant, que rêviez-vous de devenir plus tard?

J’étais une immense fan de la comédie musicale «Le Roi Soleil». J’ai des souvenirs de moi dans la chambre de mes parents, assise en tailleur sur leur lit, à regarder le DVD. J’ai dû le voir 200 fois. Je rêvais de spectacle, de féerie. Très vite, j’ai compris que l’art procurait des émotions. Pouvoir les transmettre à mon tour est devenu mon obsession. Mes parents m’ont inscrite à des cours de chant, amenée à des castings, et m’ont appris que qui ne tente rien n’a rien.

Vous rêvez de Hollywood?

Je ne ressens pas le besoin ni l’envie d’aller à Hollywood. Mais ça ne me déplairait pas non plus. Si ça arrivait, je serais hyper heureuse. Cela dit, je suis très contente en France avec le cinéma et la télévision, où j’ai eu la chance de tourner des séries de qualité. Je suis hyper fière de ce qu’on fait ici.

Si vos rêves pouvaient se transformer en chansons, quel serait votre premier titre?

«Famille», de Ben Mazué. Cette chanson me fait pleurer. La famille, malgré ses hauts et ses bas, représente un amour inconditionnel; ça me bouleverse toujours. Je peux vivre sans mon métier, mais pas sans mes proches. C’est ma priorité absolue. Mon rêve ultime serait de pouvoir me téléporter, car même si j’aime mon travail, il m’éloigne énormément des gens que j’aime. C’est le plus dur pour moi.

Depuis l'enfance, Natacha (Camille Lou, ici aux côtés de ses partenaires Vincent Dedienne et Didier Bourdon) souhaite concrétiser son rêve. Mais son parcours est semé d'embûches.

Depuis l'enfance, Natacha (Camille Lou, ici aux côtés de ses partenaires Vincent Dedienne et Didier Bourdon) souhaite concrétiser son rêve. Mais son parcours est semé d'embûches.

Julien Panié

Quand vous rêvez d’une scène de film, c’est plutôt un thriller ou une comédie?

Je ne rêve pas souvent et quand ça se produit, c’est hyper réaliste: des scènes de vie, avec mes amis ou mon homme, où on se retrouve pour aller à la plage... J’ai longtemps été somnambule. Je faisais toujours le même cauchemar quand j’étais petite: j’étais enfermée dans le noir et je tapais contre la paroi. Mon père me récupérait à chaque fois au milieu de la chambre en train de hurler. Je me suis aussi retrouvée dans la salle de bains en pensant que c’était les toilettes. J’en ai fait des vertes et des pas mûres.

Saint-Exupéry a écrit: «Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité.» Est-ce que ça s'applique à votre vie?

Oui, et en même temps, notre réalité ne peut être un rêve que si on est très à l’écoute de la vie. Il y a une phrase que j’aime énormément: si le vent change, oriente tes voiles. Je suis très instinctive et pense qu’il est hyper important de ne rien lâcher, mais à la fois de ne jamais s’acharner. La frontière entre les deux est très fine. Ce que j’aime chez Natacha, c’est qu’elle croit à son rêve, mais c’est le parcours pour l’atteindre qui la construit. Le rêve, c’est vivre pleinement chaque moment.

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