Valais – Chef de bande condamné comme prévu

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ValaisChef de bande condamné comme prévu

Auteur de plusieurs agressions en 2014 à Crans-Montana et Sion, un trentenaire écope de 22 mois de prison avec sursis. Le Tribunal s’est estimé compétent pour le condamner.

Les principaux faits se sont produits le 8 février 2014, à la sortie d’une boîte de nuit à Crans-Montana.

Les principaux faits se sont produits le 8 février 2014, à la sortie d’une boîte de nuit à Crans-Montana.

LMS

Le Tribunal de Sierre a reconnu un Kosovar de 31 ans, coupable d’agression, de lésions corporelles simples, de menaces, de violation de la loi fédérale sur les armes et de rixe. L’homme écope de 22 mois de prison avec sursis.

L’affaire remonte au 8 février 2014, à la sortie d’une boîte de nuit de Crans-Montana. Constatant qu’un inconnu se faisait tabasser, une jeune femme a voulu intervenir. Mal lui en a pris, puisqu’un des agresseurs – le prévenu – l’avait rouée de coups. Deux amis de la Genevoise étaient alors venus à sa rescousse. Ils avaient également subi des violences physiques.

Tribunal légitimé

Quelques minutes plus tard, le groupe de six hommes s’en était pris verbalement à des agents de sécurité. Se sentant menacé, l’un d’eux avait fait usage d’un spray au poivre. Trois mois plus tard, la bande avait agressé, à coups de couteau, un agent de sécurité d’un bar de Sion.

Devant le Tribunal, l’avocat des plaignants agressés à Crans-Montana, Christian Lüscher, avait tenté de faire annuler la procédure simplifiée, sorte de convention pénale réglant tant la peine que les prétentions civiles. S’estimant légitime pour trancher cette affaire à la suite d’une décision du Tribunal cantonal, le président Claude Métral a finalement jugé les faits.

Insatisfait, Me Lüscher pourrait faire appel: «J’analyse cette possibilité, la décision consacrant à mes yeux, une violation du Code de procédure pénale. Le plus important sous l'angle moral reste que le prévenu a été reconnu coupable.» L’avocat espère qu’il puisse revenir à un tribunal de statuer sur l’importance des lésions, l’enjeu final étant financier.

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