Chris Hemsworth: Jouer un méchant est libérateur et plus honnête

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Chris Hemsworth«Jouer un méchant est libérateur et plus honnête»

Dans «Furiosa», nouveau volet de la saga «Mad Max», Chris Hemsworth troque la cape de Thor pour le physique ingrat d'un affreux jojo. Pour son plus grand plaisir.

Chris Hemsworth, ex-ambassadeur de la marque horlogère Tag Heuer, dit adorer la Suisse.
L'acteur a toujours rêvé de monter les marches du Festival de Cannes. Grâce à« Furiosa», il a pu enfin le faire, avec son épouse Elsa Pataky.
Avec sa partenaire dans le film, Anya Taylor-Joy, lors du photocall au Festival de Cannes. Mais que diable lui glisse-t-elle à l'oreille?
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Chris Hemsworth, ex-ambassadeur de la marque horlogère Tag Heuer, dit adorer la Suisse.

Getty Images for Warner Bros. Pictures

Dans «Furiosa: Une saga Mad Max» (dès le 22 mai 2024 en salle), Chris Hemsworth échange son costume de superhéros Marvel contre celui de méchant cinglé. L’Australien prend son pied dans la peau de Dementus, leader sadique d’une horde de motards et ennemi juré de l’héroïne incarnée par Anya Taylor-Joy. Nous l’avons rencontré dans un palace londonien quelques jours après l’avant-première cannoise du film. «J’adore la Suisse, c’est magnifique», nous dit l’ancien ambassadeur de Tag Heuer en se remémorant sa visite à La Chaux-de-Fonds où se trouve le Q.G. de la marque horlogère.

Qu’avez-vous ressenti lors de l’avant-première de «Furiosa» à Cannes?

Beaucoup d’émotion. J’avais toujours rêvé d’être invité au Festival de Cannes, espéré jouer dans un film qui mérite d’y être montré. Alors me retrouver là-bas avec un Mad Max de George Miller, un cinéaste tellement apprécié sur la Croisette, a été un honneur et super excitant.

Le tournage s’est déroulé en Australie et votre femme, Elsa Pataky, y a participé. Vous avez dû vous sentir chez vous.

C’était géant. J’ai tourné ce film dans mon jardin, en quelque sorte, avec tous les souvenirs et la nostalgie qui accompagnent une telle expérience. J’ai aussi été témoin de la ferveur des fans de l’univers que George a créé. Je me suis senti chez moi parce que j’ai eu l’impression d’être un membre à part entière de l’équipe et d’avoir mon mot à dire.

Vous êtes méconnaissable en Dementus avec votre prothèse nasale et barbe hirsute. C'était une libération de vous enlaidir à l’écran?

C’est beaucoup plus fun que de jouer en pensant «De quoi j’ai l’air? Est-ce le bon angle?» Je trouve toutes ces sottises terriblement narcissiques. Incarner un méchant est libérateur et plus honnête quelque part. Il a le droit de faire des erreurs, d’être parfois imprévisible et d’avoir des défauts, comme tout le monde. Dans sa tête, il est le héros de sa propre histoire. J’ai adoré le côté absurde et les contradictions de ce personnage.

Comment ça s’est passé avec Anya Taylor-Joy? Pas de tensions sur le tournage comme ce fut le cas entre Charlize Theron et Tom Hardy pour «Fury Road»?

Elle est incroyable. Mon personnage veut se faire remarquer, le sien se faire tout petit et attirer l’attention le moins possible pour pouvoir survivre. Anya parvient à exprimer toute une palette d’émotions juste à travers son regard, une chose dont très peu d’acteurs sont capables. J’ai trouvé ça envoûtant.

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