Conflit sur le tournage: Blake Lively poursuit Justin Baldoni

Le film «It Ends with Us» (2024), tiré d'une nouvelle éponyme sur la thématique des violences conjugales, est au coeur d'une nouvelle polémique, nourrie par les graves accusations que se font mutuellement les deux co-stars, Justin Baldoni et Blake Lively. Cette dernière a décidé de déposer plainte contre son partenaire à l'écran.

L'actrice affirme avoir subi du harcèlement sexuel de sa part pendant le tournage. Justin Baldoni, également réalisateur du film, aurait fait allusion à plusieurs reprises sur des détails de la vie privée de l'actrice, indique The Guardian. Selon la plainte, Blake Lively a refusé de tourner des scènes de nu supplémentaires. En outre, il aurait «coordonné une campagne» pour détruire la réputation de l'actrice.

L'interprète de Serena dans la série «Gossip Girl» jouissait d'une bonne popularité auprès du public avant la promotion du film. Mais le plan dans lequel serait impliqué Baldoni, selon la plainte, incluait la diffusion de fausses théories en ligne, ainsi qu'à organiser une campagne sur les réseaux sociaux et à publier des articles de presse négatifs à l'égard de l'actrice de 37 ans.

Il faut dire que depuis la sortie du film en août 2024, critiques et observations tant sur la forme du film que sur sa promotion alimentent la presse à scandale. Entre absence du réalisateur Justin Baldoni lors de la promotion et articles acerbes envers Blake Lively, accusée d'harceler moralement ses équipes. L'Américaine a, tour à tour, été qualifiée de bully (ndlr: tyran, harceleuse en français), d'autoritaire, de personnalité déconnectée de la réalité, ou encore ignorante sur le traitement des violences conjugales, intéressée uniquement par la promotion de sa marque de produits pour les cheveux. Sur les réseaux sociaux, les fans avient estimé qu'elle avait révélé «son vrai visage».

Justin Baldoni a rejeté, via son avocat, les accusations de Blake Lively. Pour le réalisateur, il ne s'agit que d'une stratégie afin de détourner l'attention des comportements de l'actrice sur le tournage. Il a affirmé «avoir dû engager un gestionnaire de crise face à des menaces de l'actrice», indique The Guardian.

Un procès devrait avoir lieu.