Esther Mamarbachi pour trouver un porte-parole au Conseil fédéral

À Berne, on semble beaucoup se gratter derrière la tête, en ce moment. Mais comment va-t-on trouver un nouveau ou une nouvelle porte-parole du Conseil fédéral, après le départ anticipé d'Andrea Arcidiacono, qui a annoncé sa démission fin janvier, quatre mois après sa prise de fonction à la succession d'André Simonazzi, décédé lors d'une randonnée. «Dites, Esther Mamarbachi, vous auriez pas une idée, vous?» s'est-on dit du côté de la Chancellerie fédérale, chargée de repourvoir le poste.

L'ancienne journaliste de la RTS, désormais en poste à la communication de l'État de Genève, a été sélectionnée pour être... membre d'une commission de sélection, qui «évaluera les candidats retenus avant de les soumettre au chancelier de la Confédération, qui décidera quel candidat est ensuite proposé au Conseil fédéral pour nomination». En d'autres termes: on n'est pas prêts d'en entendre le nom.

Esther Mamarbachi ne sera pas seule dans sa mission. La commission sera présidée par Rachel Salzmann, ancienne collaboratrice personnelle de Doris Leuthard, passée ensuite dans le privé, chez Credit Suisse et à l'assurance CSS, avant de revenir à la Berne fédérale. Dominique Bugnon, également ancien journaliste étant passé par la RTS, fait aussi partie du lot. Au total, six personnes issues du monde des médias et de la communication feront partie de la commission.

Le poste est mis au concours jusqu'au 10 mars, après quoi la commission de sélection se mettra au boulot et proposera des noms au début de l'été. En attendant, la cheffe de la communication de la Chancellerie, Ursula Eggenberger, officiera en tant que porte-parole du Conseil fédéral par intérim dès fin mars, quand Andrea Arcidiacono aura rendu les clés. Elle avait déjà fait de même entre l'entrée en fonction du Tessinois et le décès d'André Simonazzi.