CorruptionL'ex-patron du foot espagnol risque 15 ans et demi de prison
Ángel María Villar, président de la Fédération espagnole de football de 1988 à 2017, est jugé pour corruption et détournement de fonds présumés.

L’ex-patron emblématique du football espagnol, à la tête de la Fédération entre 1988 et 2017, est poursuivi pour malversations, détournement de fonds, corruption dans les affaires et de falsification de documents.
AFPLe Parquet espagnol a requis, jeudi, une peine de 15 ans et demi de prison à l’encontre de l’ancien président de la Fédération espagnole de football, Ángel María Villar, pour corruption et détournement de fonds présumés.
Les juges estiment, dans un document consulté par l’AFP, que M. Villar est directement intervenu dans l’organisation logistique de plusieurs matches amicaux contre la Corée du Sud, le Chili, le Venezuela, le Pérou et la Colombie, afin d’en tirer profit, notamment via une société appartenant à son fils.
Un préjudice total estimé à 4,5 millions d’euros
L’ex-patron emblématique du football espagnol, à la tête de la Fédération entre 1988 et 2017, est poursuivi pour malversations, détournement de fonds, corruption dans les affaires et de falsification de documents, pour un préjudice total estimé à 4,5 millions d’euros. Huit personnes sont impliquées dans cette affaire, dont le fils de Villar, Gorka, pour lequel l’accusation demande également une peine de sept ans de prison.
Villar avait été suspendu de ses fonctions de président en 2017 en raison de sa mise en examen, après avoir dirigé l’instance pendant vingt-neuf ans. Il avait été remplacé par Luis Rubiales, lui-même mis en examen dans une autre affaire de corruption et récemment condamné à une amende pour agression sexuelle sur la championne du monde Jenni Hermoso.