VaudCyberattaques: «La question n’est pas de savoir «si» mais «quand?»»
En collaboration avec Loyco, la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie a organisé ce mardi une immersion au coeur du piratage informatique. Un concept qui a ravi les participants.
Témoignage d’une attaque vécue par une PME, au mois d’avril, par Bertrand Fournier.
20 minutes/Gabriel Nista.Les affaires de cyberattaques défraient régulièrement la chronique. Au point que le sujet est devenu incontournable. «On s’est rendu compte que ça faisait partie des préoccupations de nos membres», a posé Marie Racine, responsable des évènements de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), co-organisatrice d’un workshop sur le sujet ce mardi. Car les entrepreneurs le savent bien: «La question n’est pas de savoir «si», mais «quand?» on sera victime d’une cyber-attaque», a rappelé Patrick Zurn, responsable économique de la CVCI.
Gestion de crise en filigrane
Après des témoignages et des simulations de hackings, les participants à cet atelier ont pu vivre une expérience immersive de cyberattaque, qui a beaucoup plu. «Lorsqu’on est informaticien comme moi, on voit généralement l’aspect technique, mais pas le côté humain d’une crise. J’ai trouvé intéressant de se préparer à vivre une crise et de gérer ses émotions à chaud. C’est un volet souvent sous-estimé», a réagi Christophe Wagnière, capitaine à 42 Lausanne.
Fabrice Consenti, président d’Edificom, actif notamment dans la sécurité IT, a rappelé: «On se fait attaquer presque tous les jours. Avec les systèmes mis en place aujourd’hui, on le sait peut-être un peu moins. La vraie question est de savoir comment réagir et quels sont les plans pour contrer ces attaques.»
Sensibilisée à la thématique de la cybersécurité par un mari actif dans le domaine, Déborah Sauge d’Inari Consulting a estimé que «les témoignages avaient rendu les choses moins abstraites.» La partie immersive a, selon l’entrepreneuse, permis au public «de se rendre compte de ce qu’une cyber-attaque peut représenter. Il faut être prêt à gérer tout type d’urgence. Si on a un plan, c’est toujours plus agréable», a-t-elle conclu.