Cyclisme: Tim Merlier remporte au sprint la première étape de Paris-Nice

Publié

CyclismeTim Merlier règle au sprint la première étape de Paris-Nice

Le Belge de l'équipe Soudal Quick-Step a remporté au sprint la première étape de la «course au soleil», dimanche, et pris les commandes du classement général.

Dans l'emballage final de la première étape de Paris-Nice, dimanche, il y avait Tim Merlier et les autres.

Dans l'emballage final de la première étape de Paris-Nice, dimanche, il y avait Tim Merlier et les autres.

AFP

Il était attendu comme le loup blanc et a été fidèle au rendez-vous: le Belge Tim Merlier a survolé le sprint massif de la première étape de Paris-Nice, dimanche au Perray-en-Yvelines, pour prendre les commandes du classement général.

Drapé dans son maillot immaculé de champion d'Europe, le coureur de Soudal Quick-Step était l'immense favori de cette première journée de la «Course au soleil», lancée comme il se doit sous quelques gouttes de pluie après une semaine de grand beau sur la région parisienne.

Il a confirmé son statut en s'imposant très facilement, au point d'être tout seul sur la photo-finish, au bout d'une ligne droite de 700 mètres, devançant le Français Arnaud Démare (Arkéa-B&B Hotels) et l'Italien Alberto Dainese, le coéquipier chez Tudor de Julian Alaphilippe, déjà très remuant pour son grand retour sur l'épreuve, cinq ans après.

«C'est toujours sympa de commencer une course par étapes avec une victoire, surtout sur Paris-Nice, on est très fiers de ça», a commenté le Belge, homme de peu de mots, qui avait déjà remporté la première étape il y a deux ans à La Verrière, à quelques kilomètres de là.

Le meilleur sprinteur du moment

Si Merlier (32 ans) n'est pas le plus loquace, il fait parler la poudre depuis le début de la saison sur son vélo. Au point que beaucoup de ses pairs, à l'image de l'Australien Michael Matthews, le considèrent comme «l'homme le plus rapide du moment».

Vainqueur de deux étapes sur AlUla Tour et au Tour des Emirats arabes unis, il en est déjà à cinq succès en 2025 et la 2e étape, lundi entre Montesson et Bellegarde, lui tend les bras.

«Le meilleur sprinteur du monde? Ce n'est pas à moi de le dire. Je cherche seulement à gagner le maximum de courses», a lâché le Flamand, pas perturbé pour un sou par un ennui mécanique, suivi d'une crevaison, en début d'étape.

Stefan Küng à l'attaque

Pour avoir un avis définitif, il faudra sans doute attendre le Tour de France en juillet, où Merlier doit faire un retour très attendu après quatre ans d'absence. D'autant que plusieurs autres grands fauves (Kooij, Girmay, Milan) ont préféré s'aligner sur Tirreno-Adriatico plutôt que sur Paris-Nice, ou se concentrer sur les classiques (Philipsen).

Sur Paris-Nice, le concurrent le plus dangereux s'appelle Mads Pedersen. Mais le Danois, 12e, n'a pas pu se mêler à la lutte pour la victoire dimanche dans un final nerveux, marqué par les offensives d'Alaphilippe, de Matteo Jorgenson qui a gratté quatre secondes de bonification, de Josh Tarling ou encore de Stefan Küng, 63e à l'arrivée.

(afp)

Ton opinion

0 commentaires
L'espace commentaires a été desactivé