Élections fédérales: Dans le programme de l’UDC, un chapitre «terreur du genre et folie woke»

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Élections fédéralesDans le programme de l’UDC, un chapitre «terreur du genre et folie woke»

La responsable du programme politique du parti pour les élections d’octobre s’explique sur un nouveau thème qui y apparaîtra après la validation par l’assemblée samedi.

Un nouveau thème sociétal entrera dans le programme de l’UDC pour les élections d’octobre 2023.

Un nouveau thème sociétal entrera dans le programme de l’UDC pour les élections d’octobre 2023.

20min/Taddeo Cerletti

«Des traits religieux fanatiques», un débat qui vire à la «terreur» de la «folie woke»: Esther Friedli, conseillère nationale (UDC/SG) et responsable du programme politique du parti pour les élections fédérales, n’y va pas de main morte avec les représentants de «l’idéologie du genre». Samedi, les délégués doivent approuver le programme, dans lequel on trouvera un thème nouveau et qui sera intitulé «Terreur du genre et folie woke», comme elle le dit dans une interview au «Tages Anzeiger».

Esther Friedli annonce qu’une série de propositions sera établie, afin que les élus UDC puissent agir dans les parlements à toutes les échelles du fédéralisme. Supprimer les bureaux de l’égalité des institutions, interdire l’écriture inclusive ou les toilettes non-binaires en feront partie. Et à la question du journaliste de savoir s’il n’est pas incohérent de dénoncer la «gauche-verte urbaine» qui veut «tout interdire» et d’y répondre en proposant soi-même des interdictions, Esther Friedli répond: «Cette idéologie hors du monde est désormais si dominante qu'il faut un contrepoids».

La conseillère nationale saint-galloise Esther Friedli.

La conseillère nationale saint-galloise Esther Friedli.

esther-friedli.ch

«L’avant-dernier» chapitre

Eshter Friedli, qui dit se sentir désormais «old school» parce qu’elle est hétérosexuelle, s’en prend notamment au système éducatif, qui se serait soumis aux idéologies «woke» importées des États-Unis. Outre les toilettes mixtes ou non-binaires dans les écoles, elle parle aussi des départements des universités qui travaillent sur les questions de genre, et qui sont donc financées par l’argent public. «Or, les universités devraient s'occuper des disciplines qui sont demandées par l'économie. Ce n'est pas en médecine, mais dans les sciences humaines et sociales qu'il devrait y avoir un numerus clausus», dit-elle.

Enfin, interrogée sur le sens des priorités du parti en période d’inflation, de guerre en Europe et de crise énergétique, Esther Friedli assure: «Le thème du genre et du wokisme est nouveau dans notre programme, mais ce ne sera que l’avant-dernier chapitre».

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(ywe)

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