Berne: Des antimasques punis pour avoir retiré leur fils de l’école

«Il allait à l’école le matin avec plaisir et rentrait à midi en pleurant.» Une maman a eu le cœur brisé de voir son enfant souffrir d’être mis à l’écart en classe de 5e année. Elle et son mari s’étaient opposés à ce que leur fils doive se masquer le visage. Cette mesure avait été exigée par les autorités cantonales dès la mi-février 2021 aux 5e et 6e années.

Le couple avait toutefois obtenu une dérogation médicale pour son fils, ce que l’école avait accepté. Revers de la ­médaille, le garçon devait être assis tout seul et ne pouvait aller ni à la gym, ni à la récré. Constatant son mal-être, le père et la mère ne l’ont plus envoyé en classe jusqu’aux vacances d’été. Soit pendant près de cinq mois. Et sans autorisation.

Mauvaise idée: mercredi, le tribunal a condamné les parents à 1300 fr. d’amende. Ils devront aussi débourser 1800 fr. pour les frais de procédure, a révélé la «Berner Zeitung».

Selon le juge, l’école n’a fait qu’appliquer les dispositions légales. Les prévenus, eux, auraient fait passer leur opposition au masque avant les intérêts de leur fils. L’enfant, âgé aujourd’hui de 12 ans, continue son cursus scolaire à la maison. Avec une autorisation…

Dans le canton de Genève, qui compte 80’000 élèves, les autorités se sont heurtées à quelques dizaines de familles rebelles au port du masque, mais aucune amende n’a été prononcée.