GenèveDes assistants universitaires réclament une paie «décente»
Des employés de l’Institut des hautes études internationales souhaitent de meilleures conditions de travail. Ils ont lancé une pétition, ce mercredi.

Les assistants d’enseignement de l’Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) crient toujours misère. En cause: des revenus qu’ils jugent insuffisants pour vivre dignement à Genève et verser des cotisations suffisantes pour avoir un plein accès aux protections sociales. Selon l’un d’eux, ils ont «moins de 3000 francs par mois en poche».
Après avoir alerté sur leur situation en novembre dernier aux côtés du syndicat SIT, ils avaient saisi la Chambre des relations collectives de travail pour des négociations. Or, déplorent-ils dans un communiqué, après trois séances entre février et mars, «la direction a refusé toutes les revendications pour des salaires décents et de meilleurs contrats». L’association qui les représente et le syndicat ont depuis demandé la clôture de cette conciliation, afin notamment de pouvoir à nouveau s’exprimer publiquement sur la question.
Pétition au Grand Conseil
Ce mercredi, les assistants ont lancé une pétition qui s’adresse au Grand Conseil et à leur employeur. Les signataires demandent à ce dernier «d’entrer véritablement en matière» quant à leurs revendications. Le texte réclame également une modification des contrats de travail pour réunir en un seul salaire leur bourse et leur paie afin d’obtenir une protection sociale pleine, une hausse du taux d’activité correspondant «à la réalité du travail effectué, soit en général 100%» et une augmentation de la rémunération nette.