ArgovieDes autos appellent elles-mêmes les secours
Les véhicules de dernière génération sollicitent directement les secours en cas d’accidents. C’est le cas entre deux et trois fois par semaine en Argovie.

Lors de ce choc qui a impliqué trois véhicules le 4 mai dernier à Rheinfelden, une des autos a appelé automatiquement la police en composant le 112.
Pol. AGC’est une obligation en Europe. Les nouveaux véhicules doivent être équipés d’un système appelé E-Call. Il s’agit soit d’une activation automatique en cas de collision ou d’un bouton d’urgence manuel. Le E-Call réagit à une forte décélération (ainsi qu’au déploiement de l’airbag ou du rétracteur de ceinture de sécurité) et l’interprète comme un accident. Toutefois, avant d’envoyer un appel d’urgence automatique, le système tente de contacter le conducteur par le biais de l’écran ou du haut-parleur. Ce n’est que si le conducteur ne répond pas que le système suppose qu’un accident plus grave s’est produit et compose le numéro des secours rapporte l’«Aargauer Zeitung».
Vérifications faites
Selon Corina Winkler, porte-parole de la police cantonale argovienne, une liaison téléphonique est ensuite établie entre le véhicule accidenté et les centrales d’alarme (chez les constructeurs ou auprès des compagnies d’assurances). Les centres vérifient d’abord le signalement et ne le transmettent au centre d'appels d’urgence que si nécessaire. Une grande partie des appels arrivant chez les constructeurs sont dus à des erreurs de manipulation ou à des pannes.
Pourtant, entre deux et trois fois par semaine, de réelles alarmes sont enregistrées par la police cantonale argovienne. C’était le cas lors de l’accident survenu le 4 mai à Rheinfelden avec trois voitures et ayant fait trois blessés. Outre des appels en direct des témoins, une des voitures a appelé les secours.