LausanneDes féministes anti-immigration virées de la Grève du 14 juin
Pour la troisième fois, des membres du collectif identitaire Némésis ont tenté, en vain, de s’inviter dans le mouvement féministe classique.

Le même scénario s’était déjà produit en novembre 2021 et le 8 mars 2022.
Collectif NémesisCertaines femmes ne sont pas les bienvenues dans les cortèges qui arpentent les rues au nom de l’égalité des genres. Ce mardi 14 juin, une poignée de militantes du collectif féministe et anti-immigration Némésis ont été privées d’approcher le défilé par un homme qui s’est montré intimidant, dévoile blick.ch. Ce n’est pas une première: le même scénario s’était déjà produit en novembre 2021, lors de la journée contre les violences sexistes. Rebelote le 8 mars dernier, lors de la journée des droits des femmes, ou encore ce printemps, dans une fête d’étudiants à Genève.
Un avertissement pour le prochain défilé?
Le collectif identitaire prétend qu’il n’est pas dans la provocation, ni à la recherche du buzz: il affirme même avoir voulu jouer la discrétion ce mardi. Ses militantes ont toutefois cherché à poser en photo devant le cortège officiel, fumigènes bleus allumés et banderole déployée.
Il faut dire que leur message détone avec le discours dominant au sein de la vague violette: les agressions contre les femmes sont, selon elles, majoritairement commises par des personnes issues de l’immigration, qu’il faut dès lors expulser. L’homme qui les a intimidées mardi explique avoir été envoyé par des militantes du cortège violet, dans le but d’éviter les débordements en cas de confrontation directe. Un avertissement pour le prochain défilé?