Didier Berberat à la tête de «Défense du français»

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Didier Berberat à la tête de «Défense du français»

Le conseiller national Didier Berberat (PS/NE), à l'origine de plusieurs interventions parlementaires contre l'usage abusif d'anglicismes dans l'administration fédérale, a été élu samedi à la présidence de l'association «Défense du français».

L'association cherchait depuis un an une personnalité au bénéfice d'une certaine aura et impliquée dans le monde politique pour reprendre la présidence, a expliqué son vice-président et secrétaire général Daniel Favre. Didier Berberat s'est laissé convaincre et a été élu samedi par acclamation lors de l'assemblée générale de «Défense du français» à Bienne.

Le Neuchâtelois a interpellé à plusieurs reprises le Conseil fédéral ces dernières années sur l'utilisation abusive de l'anglais dans l'administration fédérale et les entreprises sous contrôle de la Confédération. Il a encore dénoncé récemment l'absence de traduction française de plusieurs publications de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), dans une initiative parlementaire intitulée «Les arbres ne parleraient-ils qu'en allemand?».

Fondée voici quatre ans, l'association «Défense du français» compte plus d'un millier de membres. Elle utilise divers moyens de pression, comme des lettres collectives, et compte déjà quelques victoires à son actif. Grâce à son action notamment, les «directories» de Swisscom sont redevenus des annuaires, les boîtes aux lettres de La Poste ne portent plus l'indication «postmail» et le grand distributeur Coop a abandonné «wellness» pour «bien-être». Il reste toutefois encore beaucoup de travail à faire, a souligné Daniel Favre. (ap)

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