Jerusalema-ChallengeRappelés à l’ordre par Warner, ils passent à la caisse
Depuis des semaines, un «concours» consistant à danser au son d’une musique entraînante est relevé par des corps de police, des pompiers, des soignants ou encore des entreprises. Ils doivent payer les droits d’auteur pour l’utilisation de la musique.
La police zougoise avait réalisé une chorégraphie endiablée et demandé à d’autres corps de police d’en faire de même.
La chanson des Sud-Africains Master KG et Nomcebo Zikode, «Jerusalema», hit de 2019, a provoqué une véritable vague de chorégraphies venues du monde entier sur les réseaux sociaux. Après le personnel soignant, les festivaliers ou encore les nonnes, la police cantonale zougoise s’est laissé tenter et a posté une vidéo avec ses pas de danse. La Clinique Hirslanden en a fait de même, tout comme le Centre suisse de paraplégiques ou une entreprise de construction.
La maison de disque Warner désire que ses artistes soient correctement rémunérés. Elle demande dès lors aux challengers de payer les droits d’auteur. Pour l’instant, il n’y a pas de commandement de payer. La facture pourrait se monter à quelques milliers de francs, rapporte la «Berner Zeitung».
Dans le cas de la police de Zoug, deux factures ont été payées: l’une à Warner Music et l’autre à l’administrateur suisse des droits d’auteur, Suisa, qui facture également des frais dès que vous publiez une œuvre protégée par des droits d’auteur sur un site web ou un média social.
La police irlandaise avait répondu à la police zougoise
Helvetic Air a aussi rejoint le challenge