Droits de douaneDonald Trump assure qu’il «n’envisage pas» de pause
Le président américain a affirmé lundi qu’il n’envisageait pas de pause dans la mise en place des nouveaux droits de douane. Malgré la menace de forte récession.

Donald Trump, lundi.
AFPLe président américain Donald Trump a affirmé lundi qu’il n’envisageait pas de pause dans la mise en place des nouveaux droits de douane qui assomment les partenaires commerciaux des Etats-Unis et affolent les marchés.
«On n’envisage pas ça (ndlr: de suspendre le projet sur les droits de douane)», a déclaré le chef de l’Etat depuis la Maison Blanche, ajoutant que «de nombreux pays (venaient) négocier avec nous» des accords qui «seront équitables».
Les Etats-Unis «en récession cette année»
Pourtant, les analystes de JPMorgan s'attendent à ce que les Etats-Unis «tombent en récession cette année», est-il écrit dans une note publiée lundi. D’autres cabinets d’analyse ont aussi dégradé leurs prévisions pour l’économie américaine. «Le changement de politique commerciale a été spectaculaire (...) avec des droits de douane surpassant de beaucoup ceux mis en place pendant le premier mandat de Donald Trump», est-il souligné.
«Le taux moyen de droit de douane a augmenté de plus de 20 points de pourcentage, ce qui est 10 fois plus que ce qu’il a fait pendant son premier mandat», est-il ajouté. «Par rapport à son premier mandat, Trump semble moins attacher d’importance aux réactions des marchés, aux conseils économiques ou à l’opinion publique, et adopte au contraire une attitude unilatérale et de confrontation», est-il encore relevé.
Dans sa lettre annuelle aux actionnaires, le grand patron de la banque américaine JPMorgan Chase, Jamie Dimon, a de son côté averti lundi que les droits de douane allaient «probablement augmenter l’inflation» et «ralentir la croissance».
Netanyahu réplique
Benjamin Netanyahu a promis lundi à Donald Trump d’«éliminer» les droits de douane et l’excédent commercial de son pays vis-à-vis des Etats-Unis.
Le Premier ministre israélien l'a déclaré à la Maison Blanche, où il est le premier dirigeant étranger reçu par le président américain depuis l’annonce des nouveaux droits de douane.

Benjamin Netanyahu, lundi, à la Maison-Blanche.
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