Effroi en plein volUne passagère attaquée par des asticots, l'avion fait demi-tour
Des larves tombées d'un compartiment à bagages ont semé le chaos à bord d'un vol reliant les Pays-Bas aux États-Unis, mardi.

Les asticots provenaient d'un poisson pourri emballé dans du papier journal.
Photo by Bernd 📷 Dittrich on UnsplashTous les voyageurs ne raffolent pas forcément des trajets en avion. La mésaventure vécue par une passagère ne va pas les réconcilier avec ce moyen de transport. L'incident est survenu mardi lors d'un vol de la compagnie Delta Air Lines entre Amsterdam (Pays-Bas) et Detroit (États-Unis). L'avion était en train de survoler l'Angleterre quand soudain, un tas d'asticots est tombé sur la malheureuse passagère.
«Elle était paniquée. Elle essayait juste de se battre contre ces asticots», raconte à Fox 2 Philip Schotte, son voisin de siège. L'Américain explique qu'il a d'abord cru à une blague et qu'il n'avait aucune idée de ce qui était en train de se passer. «C'était dégoûtant, bien sûr. Nous avons dû attendre avant que de l'aide arrive enfin», témoigne-t-il. Les passagers ont été invités à changer de siège, pendant que le personnel de bord fouillait les compartiments à bagages pour déterminer la provenance des larves.
L'avion fait demi-tour
«Ils ont découvert qu'il y avait un poisson pourri là-bas dedans. J'ai vu la réaction générale quand ils ont ouvert le sac: tout le monde s'est bouché le nez», raconte Philip. Un passager courageux a reconnu être le propriétaire de cet aliment nauséabond, qui était enveloppé dans du papier journal. Le poisson infesté d'asticots a été évacué vers l'arrière de la cabine.
L'incident a forcé le commandant de bord à faire demi-tour et à atterrir à Amsterdam. Les passagers ont pu prendre un vol moins odorant et le bagage qui contenait le poisson pourri a été tout bonnement brûlé. On ignore si son propriétaire a eu des ennuis après cet incident. Dans un communiqué, la compagnie aérienne a évoqué la présence à bord d'un «bagage à main mal fermé». «Je suis surpris que la sécurité n'ait pas repéré aussi bien le poisson pourri que les asticots vivants», conclut Philip.