TennisElle réclame un avertissement contre son propre coach
Lors de son quart de finale au Grampians Trophy de Melbourne, la Roumaine Sorana Cirstea a très mal vécu les remontrances à répétition de son entraîneur.
On connaît les relations parfois volcaniques entre Stefanos Tsitsipas et son père sur les courts. Le Grec ne serait donc pas surpris de la scène qui a eu lieu entre Sorana Cirstea et son entraîneur, samedi.
La Roumaine, 72e au classement mondial, affrontait l’Américaine Ann Li en quart de finale du Grampians Trophy de Melbourne, un tournoi WTA réservé uniquement aux joueuses qui ont observé une quarantaine stricte à leur arrivée en Australie.
Cirstea, qui avait battu Belinda Bencic au tour précédent (7-5 6-2), n’a pas connu la même réussite que contre la Saint-Galloise. Battue en deux sets (6-3 6-1), elle a fait preuve de nervosité. En illustre sa passe d’armes avec son entraîneur.
Agacée de remarques à outrance, Cirstea s’est emportée: «La ferme!», lui a-t-elle répété, avant de se tourner vers l’arbitre et de lui demander d’avertir l’homme en question: «Pouvez-vous lui donner un avertissement s’il vous plaît? Il n’arrête pas de parler, je lui ai dit 10 fois de la fermer!»
Or, avertir un coach est synonyme d’avertissement pour son/sa protégé(e). L’arbitre, surprise par la requête, n’a d’ailleurs pas manqué de le lui rappeler. «Je sais mais dites-lui de la fermer s’il vous plaît! Je lui ai dit 10 fois, je n’en peux plus», a rétorqué la joueuse.
Cet aparté, intervenu à 3-0 pour Li dans le deuxième set, n’a visiblement pas permis à Cirstea de rebondir.