Les perspectives pour l’économie suisse se redressent en mars

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EmbellieLes perspectives pour l’économie suisse se redressent en mars

Le Centre de recherches conjoncturelles de l’École polytechnique fédérale de Zurich a noté un rebond plus important que prévu.

Les perspectives s’améliorent dans la construction automobile et mécanique, ainsi que dans la chimie et la pharmacie.

Les perspectives s’améliorent dans la construction automobile et mécanique, ainsi que dans la chimie et la pharmacie.

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Les perspectives pour l’économie suisse se sont redressées en mars, selon le baromètre conjoncturel du KOF, qui constate une embellie dans le bâtiment et les carnets de commandes dans une partie de l’industrie.

Après une chute en février, le baromètre du KOF, qui donne une indication sur la tendance à court terme pour le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse, a regagné 1,3 point en mars pour remonter à 103,9 points, a annoncé vendredi le Centre de recherches conjoncturelles de l’École polytechnique fédérale de Zurich dans un communiqué. Ce rebond est plus important que prévu. Les économistes, interrogés par l’agence suisse AWP, s’attendaient à ce qu’il se situe entre 101,9 et 103,0 points.

Automobile, chimie et pharmacie

Si les sous-indicateurs pour la filière ou les équipements électriques sont toujours en baisse, l’institut zurichois qui calcule ce baromètre chaque mois constate que les perspectives s’améliorent dans la construction automobile et mécanique, ainsi que dans la chimie et la pharmacie.

«Les perspectives pour la situation générale des affaires, pour les carnets de commandes et pour l’activité de production sont bien plus favorables qu’auparavant», notent les chercheurs de l’institut zurichois dans le communiqué.

Croissance freinée par l'industrie

En 2024, la Suisse a vu sa croissance ralentir à 0,9% (hors événements sportifs), selon une première estimation du ministère de l’Économie, après une progression de 1,2% de son PIB en 2023. La croissance de l’économie suisse a été freinée l’an dernier par l’industrie qui a peiné à remplir ses carnets de commandes face à la chute de la demande venant de la zone euro, notamment d’Allemagne, son premier partenaire commercial en Europe.

La faiblesse de l’économie allemande, notamment dans la construction automobile, a affecté la demande pour les fournisseurs, notamment dans les métaux et composants pour l’automobile.

Le moral des entrepreneurs est toutefois en train de remonter en Allemagne après l’adoption, par le Parlement allemand la semaine passée, d’un plan géant d’investissements qui devrait profiter aux entreprises du pays, selon les récents relevés du baromètre IFO, un indicateur très suivi par les milieux d’affaires.

(afp/mc)

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