Le reste des archives sur l’assassinat de JFK rendu public

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États-UnisLe reste des archives sur l’assassinat de JFK rendu public

L’assassinat du président américain John F. Kennedy, en 1963, a donné lieu à de nombreuses théories et spéculations depuis des décennies.

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Le président américain John F. Kennedy et le président tunisien Habib Bourguiba, dans une voiture à Washington en 1961.

Le président américain John F. Kennedy et le président tunisien Habib Bourguiba, dans une voiture à Washington en 1961.

AFP

Le reste des archives du gouvernement américain sur l’assassinat du président John F. Kennedy, en 1963, qui a bouleversé les États-Unis et le monde, donnant lieu à de nombreuses théories et spéculations, a été publié, mardi, par l’administration Trump.

Cette décision fait suite à un décret signé par le président Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, ainsi que de son frère Robert F. Kennedy et du leader des droits civiques, Martin Luther King.

Théories du complot

«Tous les documents non publiés pour des raisons de classification» sur l’assassinat du président Kennedy sont «rendus publics», ont annoncé les Archives nationales des États-Unis, dans un communiqué. Des millions de pages de documents relatifs à cet événement majeur de l’Histoire des États-Unis ont déjà été publiés au cours des dernières décennies.

Des milliers d’autres avaient été interdits de publication par la CIA et le FBI, invoquant des raisons de sécurité nationale. La commission Warren, qui a enquêté sur l’assassinat du président démocrate charismatique, alors âgé de 46 ans, a conclu qu’il avait été perpétré par un ancien tireur d’élite des Marines, Lee Harvey Oswald, agissant seul.

Mais cette conclusion officielle n’a guère fait taire les spéculations selon lesquelles un complot plus sinistre serait à l’origine de l’assassinat du président Kennedy à Dallas, au Texas. Et la lenteur de la publication par l’État des dossiers concernant l’affaire a alimenté les diverses théories du complot.

Pas de révélations fracassantes

Plusieurs experts estiment, peu probable, que les documents encore en possession des Archives contiennent des révélations fracassantes ou mettent un terme aux théories conspirationnistes omniprésentes autour de l’assassinat du 35e président des États-Unis.

Lee Harvey Oswald a été abattu par le propriétaire d’un club de strip-tease, Jack Ruby, le 24 novembre 1963, deux jours après l’assassinat de Kennedy, alors qu’il était transféré vers une prison.

Jusqu’ici, une grande partie des documents déjà rendus publics contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d’agents du FBI ayant suivi des pistes qui n’ont mené nulle part.

Loi votée en 1992

Nombreuses de ces informations étaient d’ailleurs déjà connues auparavant, comme le fait que la CIA, alors obsédée par le communisme, ait fomenté plusieurs complots saugrenus visant à assassiner le dirigeant cubain Fidel Castro. Lee Harvey Oswald a fait défection vers l’Union soviétique en 1959, avant de revenir aux États-Unis en 1962.

À l’image du film «JFK» d’Oliver Stone (1991), des centaines de productions et écrits ont alimenté les théories du complot, pointant du doigt l’Union soviétique, Cuba, la mafia et même le vice-président de Kennedy, Lyndon Johnson.

La publication des documents s’inscrit dans le cadre d’une loi votée par le Congrès en 1992, exigeant que les documents relatifs à l’assassinat, conservés aux Archives nationales, soient intégralement rendus publics 25 ans plus tard.

(afp)

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