États-UnisUn SMS à son amant, ex-acteur porno, et son mari est assassiné
Une Américaine de 53 ans a été reconnue coupable du meurtre de son époux, un coiffeur de stars assassiné en 2017 à Los Angeles.

Monica et Fabio Sementilli étaient mariés et parents de trois enfants.
MetaElle a fondu en larmes à l'annonce du verdict. Vendredi, Monica Sementilli a été reconnue coupable de meurtre et complicité de meurtre après la mort de son mari, Fabio, en janvier 2017 à Los Angeles (Californie). L'Américaine de 53 ans n'a pas tué le père de ses trois enfants, mais a conspiré avec son amant et un autre complice pour l'éliminer, dans l'espoir de toucher son assurance-vie, s'élevant à 1,6 million de dollars. «C'était un crime froid et calculateur, motivé par l'appât du gain et la trahison», a déclaré après le verdict Nathan Hochman, le procureur.
D'origine canadienne, Fabio Sementilli, alias «Big Daddy», coiffait les célébrités à Los Angeles. Sa femme, Monica, elle, entretenait une relation extraconjugale avec un certain Robert Baker, ancien acteur porno devenu entraîneur de racquetball (ndlr: combinaison de handball gaélique et de squash). Le 23 janvier 2017, l'individu et un complice nommé Christopher Austin se sont introduits dans la maison du couple, encagoulés. Ils ont surpris l'homme de 49 ans par derrière et lui ont infligé plusieurs coups de couteau dans le cou, la poitrine et la cuisse. Son artère fémorale et sa carotide ont été sectionnées.
Après le meurtre, les deux individus ont saccagé le domicile des Sementilli, embarqué le système de vidéosurveillance qui stockait les enregistrements et sont partis au volant de la Porsche de la victime. Christopher Austin, qui a plaidé coupable de meurtre au second degré en début d'année, a affirmé que Monica avait volontairement laissé la porte d'entrée ouverte et que Robert Baker lui avait dit qu'elle voulait que son mari «disparaisse». «Tout ce qu'il a fait, il l'a fait après avoir reçu un SMS. Je ne l'ai pas entendu lui parler au téléphone, mais tout s'est passé dans l'ordre», a expliqué le complice.
De son côté, Robert Baker n'a pas formellement reconnu sa culpabilité mais a accepté sa condamnation sans la contester en 2023. Lors du procès de Monica, il a assuré qu'elle n'était pas impliquée dans le meurtre. «Je l'ai tué parce que je la voulais», a-t-il déclaré. Le jury n'a manifestement pas cru l'ex-amant de la quinquagénaire, qui risque une peine d'emprisonnement à vie, sans possibilité de libération conditionnelle.