Une croisière de quatre ans pour zapper le mandat de Donald Trump

Après avoir défrayé la chronique avec sa croisière de trois ans qui ne partait jamais, la compagnie américaine Villa Vie Residences refait parler d'elle. Prenant la mesure du désespoir de nombreux Américains dépités par la victoire de Donald Trump, l'entreprise a senti qu'il y avait un bon coup à jouer. Plutôt que de déménager à l'étranger, pourquoi ne pas partir pour une longue croisière? La compagnie maritime propose plusieurs options à ceux qui désireraient mettre le plus de distance possible entre eux et Donald Trump.

Ainsi, des croisières de durées différentes sont proposées: la plus courte, longue d'un an, a été baptisée «Échapper à la réalité». La deuxième, qui part pour deux ans, s'appelle «Élections de mi-mandat», celle de trois ans a été nommée «Partout sauf à la maison» et enfin, la plus longue, porte le doux nom de «Saut en avant». Avec cette dernière option, les passagers ont l'assurance de zapper tout le mandat présidentiel du républicain.

Les voyageurs optant pour le forfait le plus long rallieront 425 ports et verront 140 pays, tout ceci en évitant «les embouteillages, la politique et la monotonie de la vie urbaine», selon un porte-parole de la compagnie. Le Villa Vie Odyssey passera un mois dans les Caraïbes avant de partir pour plusieurs semaines en Amérique du Sud. Au programme du périple: canal de Panama, deux merveilles du monde, fjords chiliens, carnaval de Rio ou encore traversée de l’Antarctique.

Il faudra tout de même débourser au moins 255'999 dollars (227'399 francs) pour pouvoir faire faire ce «saut en avant», explique le «New York Post». La croisière la plus courte, elle, coûte au minimum 79'999 dollars (71'061 francs). Ce prix englobe la cabine, une formule all-inclusive et l'accès à un centre de remise en forme ainsi qu’au spa. La compagnie maritime se défend de toute opinion politique: «Nous avons conçu cette campagne de marketing avant même de savoir qui allait gagner. Quel que soit le vainqueur, la moitié de la population aurait été bouleversée», assure Mikael Petterson, directeur général, à «Newsweek».