«Face à Dieu, je me sens fort et faible»

– Julien Laurence. Une grand-tante qui est l'être humain qui m'a le plus touché sur cette Terre. Elle fut comme une mère spirituelle pour moi.

– Complètement! Ma vie est une quête, plus j'avance, plus j'ai besoin de rencontres aussi diverses que celles-ci.

– Les titres à contre-emploi comme l'«Adagio» d'Albinoni, sur lequel j'ai écrit les paroles d'un Notre Père. J'aime le mélange entre classique et musique pop. J'essaie au final de transmettre de l'amour. Et je revendique le côté religieux de l'album. J'en ai marre qu'on mette tout dans des cases, en musique comme en religion. Ce qui m'intéresse, c'est l'Homme, avec ses peines et ses doutes face à cette présence de l'au-delà qui nous entoure. Face à Dieu, je me sens fort et faible.

– Je rentrerai chez moi, à Nîmes le 24 décembre, après un mois de concerts en Suisse romande. Alors, oui: la hotte sera pleine! A mes yeux, Noël est le jour où la famille prend tout son sens. On fera donc une virée familiale à la mer et on mangera des huîtres...