Désinformation – Facebook soupçonné de faire exception pour certains leaders antivax

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DésinformationFacebook soupçonné de faire exception pour certains leaders antivax

Le réseau social est accusé d’avoir accordé des passe-droits à certaines personnalités influentes sur la plateforme et notamment des leaders coronasceptiques. Les procureurs de 14 états américains demandent des explications.

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Le système de vérification cross-check pose à nouveau des problèmes à Mark Zuckerberg.

Le système de vérification cross-check pose à nouveau des problèmes à Mark Zuckerberg.

AFP

Plusieurs médias américains ont révélé en septembre, que Facebook n’aurait pas appliqué ses propres règles concernant la diffusion de désinformation et que certaines personnalités auraient eu des passe-droits, comme le rapporte «Tages Anzeiger».

Ainsi, les procureurs de quatorze états américains se sont emparés de la question et ont adressé une lettre à Facebook, ainsi qu’à son PDG, Mark Zuckerberg. Le système qui aurait rendu cela possible s’appelle «cross-check» et il cause des problèmes à Facebook, depuis plusieurs semaines.

Qu’est-ce que le cross-check?

Selon la firme de Mark Zuckerberg, le système controversé cross-check (ou vérification croisée) a été introduit pour éviter de supprimer par erreur des contenus qui ne devraient pas l’être. Dans certains cas, ces suppressions font l’objet d’une seconde vérification; par exemple, pour tenir compte d’un contexte supplémentaire ou d’autres facteurs tels que l’actualité.

Les procureurs généraux veulent surtout savoir si cross-check a fait des exceptions pour des figures influentes de mouvements antivaccin. Ces militants auraient pu publier des fake news liées au coronavirus, passant au travers des filets de la modération. Ces mêmes personnes, comptant de nombreux abonnés, seraient à l’origine d’une grande partie de la désinformation sur le sujet aux Etats-Unis. Pourtant, Facebook se félicite depuis des années de prendre des mesures contre la diffusion de désinformation sur sa plateforme et plus particulièrement en ce qui concerne le Covid-19. Mais visiblement, les publications incriminées n’ont jamais été supprimées.

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