Football féminin: la France avec une équipe remaniée face à la Suisse

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Football fémininAttention, ce ne sera pas la même qu'à Genève

L'équipe de France qu'affrontera la Suisse vendredi soir à Saint-Gall ne ressemblera en rien à celle qui avait été battue 2-1 en octobre dernier. Ça peut faire mal.

La présence sur le pré de Wendy Renard (à gauche) n'est pas encore assurée.

La présence sur le pré de Wendy Renard (à gauche) n'est pas encore assurée.

Pascal Muller/freshfocus

«Ce seront deux matches complètement différents. En octobre, j'avais une dizaine de joueuses absentes et effectué un gros brassage. Il y avait aussi des jeunes dans le groupe et des filles qui performaient dans notre championnat. Et puis c'était un match amical, très différent de la Ligue des nations, qui sont des parties officielles. Et puis on est dans un autre stade, à Saint-Gall...»

Laurent Bonadei, le sélectionneur français, pose le décor. Lui et son groupe ne pensent plus à la défaite à Genève (2-1) d'il y a cinq mois. Si les Suissesses veulent confirmer leur montée en puissance en direction de leur Euro 2025, il va falloir passer sur le corps d'une équipe de France totalement chamboulée. Un test de choix donc pour la troupe de Pia Sundhage, un cran au-dessus de ce qu'elle a pu vivre un peu plus tôt dans l'année contre l'Islande (0-0) et en Norvège (2-1).

Ramona Bachmann connaît bien le championnat français.

Ramona Bachmann connaît bien le championnat français.

Pascal Muller/freshfocus

«Mon groupe ici est beaucoup plus expérimenté, appuie l'entraîneur né à Marseille il y a 55 ans. Il est meilleur techniquement, athlétiquement et mentalement. On va montrer sur ce match que ces filles sont beaucoup plus performantes.» Les plus de 10'000 fans du Kybunpark devront eux aussi se mettre en mode Euro, car le coach français a apprécié l'enceinte saint-galloise, ses tribunes proches du terrain et le petit air de Championnat d'Europe qu'il a commencé à humer.

«À Genève, c'était en amical. Là, il y a de l'enjeu. Dans la tête des Suissesses, ça va aussi entrer en jeu, expose quant à elle la défenseuse Elisa De Almeida, qui a connu Ramona Bachmann et Viola Calligaris au PSG où elle évolue en club. Tout le monde connaît Ramona, c'est une top joueuse. On lui a toujours dit que c'était notre Neymar. Viola, elle, je n'ai pas beaucoup joué avec, elle n'était pas souvent titulaire. Mais elle est hargneuse et très forte dans les duels.» Ça pourrait servir, ce vendredi à 20 heures.

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