L'inter concède le nul à Parme et redonne espoir à Naples

A trois jours d’affronter le Bayern à Munich en quarts de finale aller de la Ligue des champions, l’Inter avec Yann Sommer dans la cage pouvait mettre la pression sur Naples en portant au moins provisoirement son avance à six points, et peut-être même faire le break dans une Serie A indécise comme rarement.

C’est rapé. Sur le terrain du promu parmesan avec un certain Simon Sohm titulaire et remplacé à la 54e, le leader a montré, comme parfois cette saison, deux visages: dominateur en première période, fébrile après la pause.

Ils ont ouvert la marque dès la 15e minute par Matteo Darmian, puis Marcus Thuram a doublé la mise avec son premier but en championnat depuis mi-janvier (45e). Sa 14e réalisation de la saison en championnat, nouveau record personnel, n’est assurément pas la plus belle. A la réception d’un centre de Henrikh Mkhitaryan, l’international français a complétement manqué sa reprise, mais sa frappe, partie en cloche, a lobé le gardien et le dernier défenseur de Parme sous le regard incrédule de son père Lilian.

Mais au retour des vestiaires, les sourires ont laissé place à des grimaces pour l’Inter qui a concédé un premier but sur un tir lointain d’Adrian Bernabé (60e). Jacob Ondrejka a égalisé au terme d’un raid dans la défense intériste avec l’aide involontaire de Francesco Acerbi (69e) et Parme aurait même pu s’imposer dans le temps additionnel.

Il faudra toutefois au Napoli s’imposer sur le terrain de Bologne, en pleine forme (4e), qui vient d’enchaîner cinq victoires de suite en Serie A.

À domicile face à la Fiorentina, Milan n'a pu faire mieux qu'un match nul 2-2. L’AC Milan a complétement raté son début de match et était mené 0-2 après dix minutes jeu à San Siro.

Mais le Milan a finalement arraché le point du nul (2-2) grâce à Tammy Abraham (23e) et Luka Jovic (64e). Il reste 9e, à vingt points de l’Inter et à quatre longueurs de son adversaire du jour (8e).