Football: Pour Gregor Kobel, il est temps de séduire

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FootballPour Gregor Kobel, il est temps de séduire

La Nati affronte le Danemark ce soir en Nations League. Avec un nouveau gardien dont la personnalité tranche avec celle de Yann Sommer.

Le Zurichois endosse dès jeudi le costume de gardien titulaire de l'équipe de Suisse.

Le Zurichois endosse dès jeudi le costume de gardien titulaire de l'équipe de Suisse.

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Si le déplacement de Copenhague est aussi calme que celui de mars dernier (0-0), alors on ne le verra pas beaucoup. Quoique: Gregor Kobel sera scruté dans les moindres détails jeudi soir (20h45). L’entrée en lice de l’équipe de Suisse en Nations League face au Danemark brasse des parfums de changement au poste de gardien.

Sommer, Monsieur Parfait

Les Suisses connaissent tout du jeune retraité international Yann Sommer: son charisme, son habileté au pied et sur sa ligne, son talon d’Achille dans les sorties aériennes, les moments magiques qu’ils ont partagés avec lui. Il incarnait ce Monsieur Parfait, cette figure rassembleuse.

À partir de ce soir, les supporters passeront au crible son successeur, ce Zurichois au parcours atypique. Entre la Suisse et Gregor Kobel, tout ne coule pas de source. À 16 ans, à l’étroit à Grasshopper, le gamin s’était exilé en Allemagne. Il y avait trouvé le terreau idéal pour que s’épanouissent ses rêves de grandeur, son potentiel, son fort caractère aussi, qui lui a valu quelques tourments.

Patience à rude épreuve

Comme récemment, quand Murat Yakin l’avait convoqué pour occuper le rôle de doublure. Il avait décliné l’offre. Agacé sans doute d’être reconnu en club comme le gardien le plus cher du monde (il fait partie des dix finalistes du trophée Yachine, décerné au meilleur gardien de l'année), mais de ne se voir accorder qu’un rôle en retrait en équipe nationale.

La patience du portier de 26 ans a été mise à rude épreuve, à tel point que son agent, Philipp Degen, a poussé un cri de rage public, l’an passé, concernant la hiérarchie en équipe de Suisse.Trois mois après avoir disputé la finale de la Champions League avec Dortmund, l’heure de Gregor Kobel est enfin venue avec la Nati. L’heure de faire comprendre qu’il a toujours été prêt. Et qu’il est capable de gagner le cœur des Suisses.

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