Nati: un stage de mars peu concluant pour les nouveaux

Rendez-vous en juin. Qui sera là? Au moment de se quitter, mardi soir à Saint-Gall, les joueurs de l’équipe de Suisse ne devaient pas tous être sûrs de se revoir dans deux mois et demi. Parce que, au-delà du match nul 1-1 en Irlande du Nord et de la victoire 3-1 contre le Luxembourg, il est difficile de savoir ce que Murat Yakin a appris sur ses joueurs lors de ce stage de mars. Le sélectionneur avait pris le pari d’ouvrir la porte à passablement de nouveaux: Blondel, Gartenmann, Sanches ou Schmidt.

En plus de compléter l’effectif avec certains qui ont déjà goûté à la sélection. «Nous avons très bien intégré les nouveaux, le rassemblement a été très positif», se félicitait Yakin. Ce qui ne dit pas vraiment quelles leçons le technicien aura retenues. À quoi lui aura servi ce stage? Personne ne s’est vraiment révélé, même s’il faudra retenir les bons matches de Vincent Sierro ou de Cédric Zesiger à Belfast, et de Miro Muheim au Kybunpark face au Luxembourg.

Au rayon des nouveautés, aucune n’a vraiment gagné sa place. Schmidt demande sans doute à être revu, Sanches a été malchanceux. Et les cas Gartenmann et Blondel sont épineux, eux qui ont déjà 28 ans et pas d’histoire avec les sélections suisses. Ni l’un ni l’autre n’ont convaincu, et leur pertinence dans un projet sur la durée est à démontrer.

«Il était important que nous puissions avoir plus d’options et que ces joueurs soient prêts à jouer en cas d’absence, précisait Yakin. L’idée n’est pas d’avoir d’autres essais à faire en juin.» En théorie, les cadres que sont Xhaka, Akanji et Freuler seront de retour. Pareil pour Amdouni. De quoi donner une autre allure à cette équipe de Suisse.