La Nati s'incline au DanemarkYakin est remonté contre l’arbitrage: «C’est incompréhensible»
Le sélectionneur n’a pas voulu blâmer ses deux joueurs expulsés lors de la défaite de jeudi au Danemark (2-0). Il en veut aux arbitres, et à l’adversaire.

Murat Yakin devra trouver la formule pour rebondir face à l’Espagne dimanche.
AFP«Nous avons bien entamé la dernière Ligue des nations par trois défaites.» Murat Yakin a tenté de relativiser comme il pouvait la très mauvaise soirée vécue par l’équipe nationale à Copenhague. Dans cette nouvelle édition de la compétition, la Suisse n’en est pas encore à trois défaites, juste à celle de jeudi au Parken Stadium (2-0). Mais elle s’est déjà tiré une balle dans le pied dans l’optique de la réception de l’Espagne, dimanche à Genève. Nico Elvedi et, surtout, Granit Xhaka manqueront à l’appel, après leur expulsion. «S’ils resteront dans le groupe jusqu’à la fin du rassemblement? Nous devons encore en discuter ensemble», a soufflé le sélectionneur.
À chaud, le technicien n’a pas voulu tomber sur ses deux poulains. Au contraire, il a montré de la solidarité au moment de mettre des mots sur les événements négatifs de la soirée. Pour mieux s’en prendre à l’arbitrage et à l’adversaire.
«Les Danois auraient dû sortir le ballon»
D’abord sur le carton rouge d’Elvedi, intervenu à la suite d'une scène litigieuse avec l’attaquant danois Kasper Dolberg où la VAR est intervenue. «C’est plus une faute sur Nico que l’inverse. C’est incompréhensible qu’une telle erreur soit commise avec la vidéo», s’est agacé Murat Yakin. Puis sur l’occasion ayant mené au 1-0, dont ont découlé les deux avertissements dressés coup sur coup à un Xhaka ayant perdu ses nerfs. Sur le terrain, les Suisses réclamaient une faute sur Breel Embolo au début de l’action. «Les Danois n’ont vraiment pas fait preuve de fair-play. Ils auraient dû sortir le ballon», a encore lancé le sélectionneur.
Le carton rouge d'Elvedi
Xhaka s'énerve après le carton rouge d'Elvedi
La soirée des premières a ainsi viré à la catastrophe. Même si ni Gregor Kobel, titularisé pour la première fois devant la cage dans la peau du numéro 1 de l’équipe, ni Gregory Wüthrich, entré en jeu dès l’expulsion d’Elvedi (52e) pour vivre sa première sélection, n’ont grand-chose à se reprocher. «Gregor a réussi des arrêts importants pour nous maintenir dans le match, et Gregory a réalisé une belle entrée dans un contexte délicat», s’est encore réjoui Yakin. Discours protecteur envers les siens, acerbe contre les facteurs extérieurs. D’ici dimanche, il lui faudra aussi être inspiré. Pour présenter une équipe calmée et compétitive face à l’Espagne.
Le carton rouge de Xhaka