Formule 1La saison en rouge commence pour Hamilton
Le Britannique, désormais chez Ferrari, vise un 8e titre mondial. Mais la concurrence sera rude. Coup d’envoi ce dimanche à Melbourne en Australie.

Lewis Hamilton disputera ce week-end son premier GP au volant d'une Ferrari.
AFPLa saison 2025 de Formule 1 commence ce week-end à Melbourne, en Australie (départ du GP, dimanche à 5 heures en Suisse). La question que tout le monde se pose est: Lewis Hamilton, passé de Mercedes à Ferrari cet hiver, peut-il remporter un 8e titre mondial avec l’écurie italienne? C’est l’objectif avoué dans ce championnat qui comptera 24 Grands Prix. Mais les prétendants n’ont peut-être jamais été aussi nombreux. Derrière le pilote britannique et son coéquipier Charles Leclerc, trois autres écuries peuvent viser le titre, tant chez les pilotes que pour le classement des constructeurs.
Les favoris
Champion du monde pour la 4e fois de suite en 2024, Max Verstappen (Red Bull) vise un 5e titre, mais la domination de son écurie s’est étiolée et ses adversaires montrent les dents.
C'est le cas de McLaren. L'écurie championne du monde des constructeurs en 2024, avec le Britannique Lando Norris, vice-champion du monde, et son coéquipier australien Oscar Piastri, voudra faire mieux cette saison face à Verstappen.
Il faudra bien sûr aussi compter avec Charles Leclerc, 3e la saison dernière, et son nouveau coéquipier Hamilton. Mais il ne faudra pas oublier George Russell, désormais pilote No 1 chez Mercedes, qui pourrait contrarier tout ce beau monde.
Le transfert
Quand, en février 2024, Lewis Hamilton a annoncé qu’il quittait Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025, le paddock avait été secoué. L’association entre l’écurie dirigée par Toto Wolff et le Britannique, c’est douze saisons et six titres de champion du monde.
Jamais une collaboration n’a été aussi longue et si fructueuse en Formule 1. Ce transfert est l’œuvre du boss de la Scuderia, Frédéric Vasseur, qui aurait réglé l’affaire en quelques minutes au téléphone avec Hamilton.
Les changements
Six pilotes ont perdu leur baquet au terme de la saison 2024. Deux ont même été virés avant la fin du championnat: Daniel Ricciardo (Racing Bulls) et Logan Sargeant (Williams).
Sergio Perez (Red Bull), Kevin Magnussen (Haas), Valtteri Bottas et Guanyu Zhou (Sauber), eux, n’ont pas trouvé de volant. Et, en plus d’Hamilton, deux hommes ont changé d’écurie cet hiver. Esteban Ocon est passé d’Alpine à Haas et Nico Hülkenberg a quitté Haas pour rejoindre Sauber. De quoi assister à des surprises.
Les nouveaux
Cette année, seules deux écuries n’ont pas changé de pilotes: McLaren (Lando Norris et Oscar Piastri) et Aston Martin (Fernando Alonso et Lance Stroll).
Toutes les autres ont engagé au moins un nouveau pilote et six «rookies» ont décroché une place de titulaire: l’Italien Andrea Kimi Antonelli (Mercedes), le Néo-Zélandais Liam Lawson (Red Bull), l’Australien Jack Doohan (Alpine), le Britannique Oliver Bearman (Haas), le Brésilien Gabriel Bortoleto (Sauber) et le Français Isack Hadjar (Racing Bulls).
Leur manque d’expérience et leur volonté de briller risquent bien d’animer les courses.
Avant 2026, l’année de la révolution
Cette saison risque bien d’être l’une des plus disputées depuis plusieurs années. L’an prochain, un nouveau règlement modifiera considérablement les voitures avec le changement des moteurs et des châssis. Et une nouvelle écurie, Cadillac, sera sur la grille. La hiérarchie sera peut-être complètement bouleversée.
Il est donc impératif de briller cette année, car aucune écurie n’a de garanties sur les bolides en préparation pour 2026.
Avec le rapprochement des valeurs observé la saison dernière, il est certain que les premières places seront chères.