Lyon: un jeune entre la vie et la mort après une rave-party

Un jeune homme a été hospitalisé dans un état grave, après avoir participé à une rave-party à Feyzin (F), près de Lyon. Cette manifestation non autorisée a rassemblé environ 300 participants et s’est achevée dimanche en fin de journée, a-t-on appris, selon une source proche du dossier.

Les secours sont intervenus vers 17h pour transporter vers un centre hospitalier un jeune homme âgé de 20 ans, victime d’un malaise et dont le pronostic vital est engagé, a précisé cette source.

La rave-party s’est terminée dimanche en fin de journée, a indiqué la préfecture du Rhône, précisant que des sonos et un groupe électrogène ont été saisis par les forces de l’ordre. L’événement, interdit par la préfecture, avait malgré tout commencé dans la nuit de vendredi à samedi, dans un hangar désaffecté.

Des policiers avaient été déployés samedi matin pour déloger les fêtards, en vain. Ils ont dû revenir en fin de journée avec des renforts pour procéder à une nouvelle évacuation, lors de laquelle certains des participants ont cette fois accepté de partir, selon la préfecture.

Les policiers ont aussi essuyé des «jets de projectiles» et cinq d’entre eux ont été blessés, selon la même source, qui n’a pas précisé le degré des blessures.

La configuration du site est «assez problématique»: le hangar occupé ce week-end est situé près d’une raffinerie, de voies ferrées, d’une importante gare de triage et d’une route départementale. C'est ce qui a conduit la police à ne pas faire usage de la force lors de leurs interventions. En effet, lors de la tentative d’évacuation de samedi soir, «quelques participants se sont retrouvés sur les voies, ainsi que dans la gare de triage de Sibelin», a expliqué la préfecture. Le courant électrique a été coupé de manière «épisodique» sur les voies «sans impact majeur» sur le trafic, a-t-on ajouté.

Le maire de Feyzin, Marc Mamet, a décrit dimanche un événement finalement «plutôt calme», où «un gros nettoyage a été fait» par les fêtards, même s’il «reste un peu de déchets».

Informée sur les réseaux sociaux de la tenue de la rave-party mais sans en connaître le lieu exact, la préfecture avait pris vendredi un arrêté pour l’interdire, qui s’étendait de vendredi à lundi sur l’ensemble du département du Rhône.