Fribourg: une néonazie engagée dans un accueil extrascolaire

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FribourgUne influenceuse fan de Hitler à l'accueil extrascolaire

Dans une petite commune fribourgeoise, une femme qui se revendique néonazie sur les réseaux a été engagée pour prendre en charge les écoliers, hors périodes scolaires.

La collaboratrice d'un accueil extrascolaire fribourgeois pose devant le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, affublée d'un tee-shirt évocateur.

La collaboratrice d'un accueil extrascolaire fribourgeois pose devant le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, affublée d'un tee-shirt évocateur.

Watson/Instagram

Selon plusieurs médias, notamment alémaniques, un bien curieux personnage aurait été embauché par l'accueil extrascolaire d'une petite commune rurale du canton de Fribourg. Il s'agit d'une quinquagénaire, née en Allemagne, connue pour ses activités sur les réseaux sociaux. Influenceuse des milieux d'extrême droite, elle s'affiche avec des tenues et des tatouages néonazis et, surtout, elle ne cache pas son admiration pour Hitler. Sur Telegram, par exemple, elle a publié une photo d'elle posant devant le site historique du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, affublée d'un tee-shirt de Brutal Attack, un groupe britannique faisant dans certaines chansons l'apologie du Führer. Sur une autre publication, on peut la voir se pinçant le nez devant une boutique de vin casher.

La commune en question, soit l'employeur de l'influenceuse, n'a pas répondu aux questions de nos confrères de Watson et de «La Liberté». Mais le quotidien fribourgeois s'est également adressé à l’Alliance fribourgeoise des acteurs de l’enfance, qui a dévoilé que: «Lors de chaque engagement, l’employeur doit passer par le Service de l’enfance et de la jeunesse (SEJ) qui est habilité à vérifier si le casier judiciaire d’un futur collaborateur est vierge ou non. L’employeur n’est pas autorisé à mener une enquête de réputation sur les réseaux sociaux». Des propos confirmés par le Canton: «C’est le SEJ qui a la compétence de vérifier systématiquement le casier judiciaire. Si une condamnation y figure, la personne ne peut pas être engagée.»

(xfz)

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