Plan-les-Ouates: une moto de 900 cm3 volée dans un garage

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Genève«Au matin, ma 900 cm³ avait disparu», pleure un motard

Un amateur de grosses cylindrées déplore le vol de sa machine; d'autres ont disparu la même nuit. La police n'a pas constaté de «razzia», mais elle incite à la prudence.

Yves* s'est fait dérober sa moto dans le garage souterrain de son immeuble (photo d'illustration).

Yves* s'est fait dérober sa moto dans le garage souterrain de son immeuble (photo d'illustration).

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«J'ai parqué ma 900 cm³ dans le garage commun de mon immeuble à Plan-les-Ouates, et pfuit!, au matin, elle avait disparu...» Yves* pleure le vol de sa grosse cylindrée, entre le 4 et le 5 avril. «Le lendemain, mon garagiste m'a dit que cinq engins avaient été dérobés, la même nuit.»

Sur cette période, la police cantonale a en réalité dénombré une quinzaine de vols de deux-roues dans le canton - en grande majorité des vélos électriques. «Ce chiffre correspond à la moyenne quotidienne, selon Alexandre Brahier, porte-parole des forces de l'ordre. On ne peut donc pas parler d'une «razzia»; aucun élément ne porte à croire qu’un groupe a sévi cette nuit-là.» Cela a été le cas tout récemment, à Lancy: les trois occupants d'un fourgon ont ensuite été interpellés à la frontière.

6800 engins dérobés

Dévoilé fin mars, le bilan 2024 de la criminalité a recensé plus de 6800 vols de motos, scooters et cycles en tous genres sur le territoire genevois, dont une grosse moitié de vélos électriques. «Les chiffres sont en légère baisse concernant les motos», a noté la police.

Yves, lui, a porté plainte et s'émeut de ces délits. Outre une hausse des effectifs policiers et douaniers, il plaide pour davantage de solidarité entre habitants. «Dans mon cas, on peut imaginer que les voleurs ont profité de l'ouverture de la porte du garage de l'immeuble pour s'y glisser. Ce serait bien si les gens, lorsqu'ils entrent, faisaient attention que personne ne profite de l'occasion, et le signalent, le cas échéant.»

*Identité connue de la rédaction

Les conseils de la police

«Très souvent, les vélos électriques retrouvés ne peuvent être restitués, alerte Alexandre Brahier. Soit parce que leur propriétaire n'a pas déposé plainte, soit parce que même lorsqu'il l'a fait, les informations fournies sont incomplètes». La police recommande donc de prendre note des éléments à même de tracer l'engin: le numéro de cadre, la marque et le modèle. «C'est valable tant pour les cycles électriques que pour les motos.»

Les forces de l'ordre conseillent aussi d'utiliser un antivol de qualité et d'attacher le cadre du vélo (pas seulement la roue) à un élément fixe du mobilier urbain. Elles encouragent aussi les usagers à se parquer «dans des lieux sécurisés, bien éclairés, fréquentés et, si possible, équipés de dispositifs de surveillance vidéo». Mieux vaut aussi retirer les éléments amovibles du véhicule, «en particulier le panneau de commande, les accessoires de valeur et les sacoches». Enfin, la police déconseille d'agir seul pour récupérer son bien, comme l'avait fait un Genevois à Lyon, l'automne passé.

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