GenèveAutorités accusées de manquer d’ambition pour le sport
Une initiative PLR exige une meilleure concertation entre communes et Canton en matière de sport. Le but? Développer des stratégies, notamment pour améliorer les infrastructures.

Chaque semaine, quelque 115’000 Genevois pratiquent un sport en club ou dans des associations, selon les initiants.
Bastien Gallay/GallayPhoto«Faute de place au centre sportif de Sous-Moulin (Thônex/GE), les treize clubs qui l’occupent sont contraints de refuser des enfants». Double médaillée aux récents mondiaux de para-cyclisme, Céline Van Till enchaîne: Elle évoque le Genève-Servette HC et le Servette FC, privés d’installations adéquates, notamment pour leurs jeunes. Bref, «les politiques publiques n’accordent pas au sport la place qu’il mérite», estime la championne, également députée PLR. Elle et d’autres membres de son parti ont lancé mardi une initiative cantonale «pour une politique sportive ambitieuse». Ils ont quatre mois pour récolter 8219 signatures valables.
Le texte plaide pour une collaboration renforcée entre Canton et municipalités, surtout en matière d’infrastructures. Il souhaite également que l’Etat s’engage davantage en faveur du sport et encourage des partenariats avec le secteur privé. Une simple déclaration d’intention? «Non, il s’agit de créer un élan politique, c’est important. On manque de vision commune», rétorquent Stefano Vito Bellingeri et Darius Azarpey, membres du comité d’initiative. Ceux-ci dressent une analogie avec la Loi pour la promotion de la culture, adoptée il y a deux mois au Grand Conseil. Au départ, le projet exposait des principes généraux; au final, des mesures concrètes ont été inscrites dans la loi d’application, relèvent les auteurs de l’initiative.