Roi Charles III: ce que l’on sait de son état de santé

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Grande-BretagneAprès un «petit accroc», le roi Charles apparaît en bonne forme

Charles III a été contraint d'annuler ses engagements jeudi et vendredi. Voici ce que l'on sait – et ce que l'on ne sait pas – sur le dernier souci de santé du roi.

Le roi a souffert d’effets secondaires liés à son traitement contre le cancer.

Le roi a souffert d’effets secondaires liés à son traitement contre le cancer.

Yui Mok/PA/AP/dpa

Le roi Charles III a quitté souriant vendredi sa résidence londonienne en voiture, après avoir été «brièvement placé en observation» jeudi en raison d’effets secondaires liés à son traitement contre le cancer. Il a annulé tous ses engagements jeudi après-midi et vendredi.

Voilà ce que l'on sait – et ce que l’on ne sait pas – sur le dernier souci de santé du roi de 76 ans, annoncé à 22h jeudi par le palais de Buckingham et qu’une source royale a qualifié de «petit accroc sur une route qui va clairement dans la bonne direction».

Ce que l'on sait

- Le roi recevait jeudi matin son traitement hebdomadaire contre le cancer, entamé en février 2024, lorsqu’il a ressenti des «effets secondaires» liés au traitement. Il a été «brièvement placé en observation» à la London Clinic, où il est suivi depuis l’annonce de son cancer.

- Il est rentré en voiture à sa résidence londonienne de Clarence House peu après, mais sur l’avis de ses médecins, il a annulé «par mesure de précaution» ses engagements de l’après-midi – il devait recevoir les lettres de créance de trois ambassadeurs. Il a aussi annulé ses quatre engagements prévus vendredi à Birmingham, à 200 km au nord de Londres. «Très déçu» de ne pas pouvoir les honorer, il espère pouvoir les reprogrammer en temps voulu.

- La reine Camilla ne se trouvait pas avec lui quand il a été placé en observation.

- Le monarque, connu pour beaucoup travailler, s’est à peine interrompu: il serait en bonne forme, travaille sur ses dossiers d’État et a passé jeudi soir plusieurs coups de téléphone depuis Clarence House.

- Il a quitté vendredi matin Clarence House en voiture, souriant et adressant un salut au public.

- Le voyage du roi et de la reine en Italie, prévu du 7 au 10 avril – alors que le couple va fêter le 9 avril ses 20 ans de mariage – ne devrait pas être affecté.

- Pour donner la priorité à son rétablissement avant ce voyage, l’emploi du temps du roi pourrait être légèrement allégé dans les prochains jours.

- Le roi avait repris progressivement ses activités fin avril 2024, deux mois et demi après l’annonce de son cancer, tout en poursuivant son traitement hebdomadaire. «Je suis toujours vivant», avait-il plaisanté avant Noël, interrogé sur sa santé lors d’une réception.

- Il avait eu en mars un emploi du temps chargé. Il s’était notamment rendu trois jours en Irlande du Nord la semaine dernière, avait reçu début mars le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi que le Premier ministre canadien sortant Justin Trudeau, puis le successeur de ce dernier, Mark Carney, le 17 mars. Il avait aussi accueilli mercredi soir à Buckingham Palace quelque 400 membres de la presse, pour apporter son soutien à l’information locale.

Ce que l’on ne sait pas

- Le palais de Buckingham n’a jamais précisé de quel type de cancer souffrait le roi, se contentant de dire en février 2024 que ce n’était pas un cancer de la prostate. Son cancer avait été découvert après une opération de la prostate le mois précédent.

Le palais invoque un juste équilibre entre le droit au respect de la vie privée du monarque et son rôle de chef d’État, pour ne pas communiquer sur ce point.

- Le palais n’a jamais donné de détails sur son traitement. Il est de la même façon resté muet jeudi sur les «effets secondaires» ayant nécessité son bref placement en observation. Mais il s’agirait d’effets secondaires fréquents lors de traitements médicaux.

Selon une oncologue interrogée vendredi par l’AFP, qui estime, en se basant sur la communication royale, que le roi a souffert «d’effets secondaires légers», ces effets secondaires peuvent être «des frissons, de la fièvre, se sentir mal, ressentir des nausées». «Ils disparaissent après le traitement. Si tout va bien et que rien ne présage de quelque chose de plus grave, les patients peuvent reprendre le cours normal de leur vie», a expliqué à l’AFP la professeure Pat Price.

(afp/mc)

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