Guadeloupe: un salut nazi à des élèves allemands en visite

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GuadeloupeIl fait un salut nazi lors de la visite d'élèves allemands

Alors que sa classe recevait un groupe scolaire venu d'Allemagne, un collégien s'est fendu d'un salut nazi. Il a été exclu provisoirement du collège.

La rectrice de l'établissement a «condamné» le geste d'un de ses élèves, parlant d'une «violation manifeste des valeurs fondamentales de respect, de tolérance et d’humanité».

La rectrice de l'établissement a «condamné» le geste d'un de ses élèves, parlant d'une «violation manifeste des valeurs fondamentales de respect, de tolérance et d’humanité».

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Un collégien de Guadeloupe a été sanctionné après avoir effectué un salut nazi lors d’une visite d’élèves allemands, a-t-on appris vendredi auprès du rectorat, qui va saisir le Parquet. Il a fait ce geste lors d’une «journée académique de l’allemand et de la visite d’un groupe d’élèves allemands en Guadeloupe», a indiqué le rectorat dans un communiqué.

Cet «incident choquant et inacceptable» a provoqué «une vive émotion parmi les participants», a-t-il souligné.

Il passera en conseil de discipline

«L’élève a fait immédiatement l’objet d’une mesure conservatoire et le Parquet sera saisi», est-il indiqué dans le communiqué. Selon une source proche du dossier, l’élève concerné «reste à son domicile en attendant le conseil de discipline».

La ministre française de l’Education nationale, Elisabeth Borne, a réagi samedi en jugeant que «l’école ne peut tolérer en son sein aucun mot, aucun geste qui laisserait l’antisémitisme s’installer, s’infiltrer, se répandre», dans une déclaration de son cabinet. «L’école doit être ce rempart contre l’oubli des pires heures de l’Histoire», a-t-elle ajouté.

Excuses présentées aux visiteurs

La rectrice de l'établissement, Christine Gangloff-Ziegler a aussi «condamné» ce geste «réalisé devant des correspondants allemands qui étaient présents et auxquels nous avons évidemment présenté toutes nos excuses», a-t-elle précisé à l’AFP.

«De tels gestes n’ont aucune place dans notre société et sont une violation manifeste des valeurs fondamentales de respect, de tolérance et d’humanité», rappelle Christine Gangloff-Ziegler dans le communiqué du rectorat, en réaffirmant «son attachement aux valeurs de la République».

(afp)

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